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  • 13/12/2011
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Les détails sur les héros-oiseaux (1)

gens de l’éléphant

   Ce qui nous intéresse c’est leur façon de se battre: leur champ de bataille (l’air), le type d’armement utilisé: les pierres, le mode d’utilisation de l’armement dont ils disposaient.

Les armements dont les héros-oiseaux étaient dotés consistaient en des pierres: «Ils leur lançaient des pierres d’argile».

   De même que les héros étaient d’un genre particulier, "des oiseaux", et que leur apparence était particulière, celle des rapaces, de même leur armement était d’un type particulier, des sijjîl, des pierres étrangement dures, pas n’importe quelles pierres.

Selon les textes exégétiques, chaque oiseau portait trois pierres: une dans le bec et une dans chacune de ses deux pattes.

   Tous ces détails suggèrent que le transport de l’armement avait été organisé à la perfection: l’oiseau vole avec ses ailes, lesquelles sont le moyen de son mouvement, alors que les trois autres parties de son corps disponibles portaient, chacune, une pierre. Tous les moyens de l’oiseau auront donc été mobilisés au service de la bataille. L’oiseau jette d’un seul coup sa munition sur l’ennemi, et poursuit son vol.

Les textes de tafsir ajoutent que la taille des pierres était celle d’une lentille, mais d’une dureté surprenante.

   Ce qui capte l’attention ici, c’est l’efficacité de l’arme utilisée, arme qui suscite l’étonnement et inspire l’étrangeté(1), tout comme l’étrangeté des héros, de leurs traits, de leur champ de bataille et de leur façon de transport de l’armement.

Note:

1. L’orientaliste Jacques Berques, écrit dans l’annotation de la traduction de cette sourate, à propos de ces pierres étranges dites Sijjîl, selon l’expression coranique que ce terme qui «reproduit probablement le mot grec revient trois fois dans le Coran. La tradition montrait encore, à l’époque de Mohammad, les restes de cette grêle miraculeuse: des fragments noirs, mouchetés de rouge. Quoi qu’il en soit, ce qui pourrait être visé ici, outre l’effet d’étrangeté, c’est la fin d’une ère, désormais scellée».

("Le Coran..." traduction de Jacques Berque, p. 698.

Source: Al-BOSTANI, Mahmûd, L’Art Romanesque dans les Récits du Coran, Traduit par Abbas Ahmad Al-BOSTANI, Montréal, Cité du Savoir.

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