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  • 4/8/2012
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Peugeot est assurément dans une position inconfortable

gm

   D’un côté, il est compréhensible que le groupe français ait de fortes réticences à quitter un marché difficile où il a su s’implanter sur le long terme et y réaliser des bénéfices importants. Il y a tissé des liens d’affaires, il s’est intégré dans le paysage local. Il a intégré des éléments culturels complexes, comme le rappelle le site internet d’un parlementaire iranien:

«Le Français, qui a introduit en Iran de nouvelles méthodes de production, connaît mieux qu’aucun autre constructeur automobile le marché et les règles du jeu locales.»

   D’un autre côté, Peugeot ne fait pas le poids face aux pressions exercées par le lobby de l’UANI. Si la déclaration de Michel Rocard n’est pas une initiative personnelle mais le message officieux du gouvernement français ou du constructeur lui-même, de fortes tensions avec les Américains sont à venir très prochainement sur ce dossier. Ainsi, il ne serait pas surprenant que l’alliance de Peugeot avec GM soit remise en cause si la position française reste dans le flou.

   Lors de l’annonce de l’alliance GM/Peugeot le 29 février, Eric Besson avait affirmé qu’elle serait «favorable à l’emploi ».

En attendant, les salariés de PSA Vesoul qui fabriquent les pièces détachées à destination du marché iranien ont été mis au chômage technique en début d’année. Une mesure reconduite de mois en mois mais qui est certainement appelée à devenir définitive.

Source: Gestion-des-risques-interculturels.com

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