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Pourquoi la femme était-elle privée d’héritage? (1)

 

l’héritage

   Dans le monde antique, la femme n’héritait rien, et même lorsqu’elle héritait, elle était traitée en mineure. Elle n’avait pas une personnalité légale indépendante. Selon certains codes anciens, la tille recevait un héritage, mais pas ses enfants, tandis qu’un fils non seulement recevait un héritage lui-même, mais ses enfants aussi héritaient de leur grand-père. D’autres systèmes juridiques permettaient qu’une femme hérite, mais pas sous forme d’une part prescrite par la loi, ou selon l’expression Coranique "une part prédéterminée’’, mais seulement si le défunt voulait bien faire un geste en sa faveur dans son testament.

   Les historiens et les chercheurs ont fait des comptes rendus détaillés sur les différentes lois d’héritage en vigueur dans l’ancien monde, mais il serait superflu de les exposer ici. Aussi nous contentons-nous du sommaire que nous venons de faire ci-dessus.

   La principale raison de la privation de la femme de l’héritage était la prévention du transfert de la fortune d’une famille à une autre. Selon les anciennes croyances, le rôle de la femme dans la procréation était insignifiant. Les mères servaient, d’après ces croyances, uniquement de réceptacle pour le développement de la semence du père. On croyait que les enfants du fils d’un homme étaient les propres enfants de ce dernier, alors que les enfants de la fille d’un homme ne faisaient pas partie de la famille, car ils appartenaient à la famille de leur grand-père paternel.

Donc, si une fille recevait un héritage, cela signifiait le transfert de la propriété à ses enfants, lesquels appartenaient à une famille sans lien avec celle du défunt.
l’héritage

   Feu le Dr ‘Amîd dit que jadis c’était la religion, et non les liens de parenté naturels, qui constituait la base de la formation de la famille. Le grand-père était non seulement le chef social de ses enfants et de ses petits-enfants, mais aussi et surtout leur chef religieux. L’exécution des cérémonies et des rites religieux était transmise de génération à génération par les descendants mâles seulement.

Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani,  éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.161-162.

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