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  • 17/9/2007
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La Fièvre

 

la fièvre

 

   La fièvre aussi appelée pyrexie, est l'élévation de la température corporelle chez un animal à sang chaud. Il s'agit généralement d'une réaction de défense contre une agression interne (par exemple une infection, une maladie) appelée à activer certains mécanismes immunitaires et la conséquence de certaines activités de l'organisme.

   Chez l'homme, la température corporelle normale est de 37 °C ; La fièvre est définie par une température supérieure ou égale à 38°C. Une fièvre au-delà de 40 °C est considérée comme un risque de santé. Les mesures prises pour combattre la fièvre portent le nom « d'apyrexie ». Malgré ces mesures, la fièvre peut être présente pendant plusieurs jours, et les origines de la fièvre ne sont pas toujours diagnostiquées.

   La température corporelle se mesure à l'aide d'un thermomètre médical. Suivant le placement de celui-ci, on parle de :

 

 

la fièvre

Température orale : thermomètre placé dans la bouche (la méthode la plus courante dans les pays anglo-saxons, sauf pour les petits enfants .)

 

 

la fièvre

Température tympanique : mesure infrarouge de la température du tympan.

 

 

  Température rectale : bout du thermomètre placé dans le rectum via l'anus (la méthode la plus précise, traditionnellement conseillée pour les petits enfants ; )

Température axillaire : sous le bras ;

   La température orale et la température axillaire étant moins élevée que la température rectale, prise comme référence, des corrections doivent être appliquées.Une fièvre non sévère peut être, si besoin est, combattue par des antipyrétiques tels que l'aspirine ou le paracétamol.

 

 

 Fièvre chez jeune enfant et le nourrisson 

 

 

la fièvre

 

 

   Chez le jeune enfant, cette fièvre peut entraîner des convulsions qui, si elles sont impressionnantes, sont en général bénignes ; il faut toutefois impérativement éviter que cette situation ne se prolonge, il faut donc abaisser lentement la température de l'ensemble du corps. On préconisait auparavant de donner systématiquement des bains d'eau dont la température est de 2 °C en dessous de la température du bébé, et la prescription médicale consistait souvent en une bithérapie aspirine; la chute de la température était une priorité avec trois objectifs : empêcher le développement de l'hyperthermie maligne, éviter les convulsions fébriles et améliorer le confort de l'enfant. Cependant, aucune étude récente n'a mis en évidence l'effet des antipyrétiques pour la prévention des convulsions, et par ailleurs, seuls certains enfants (2 à 5 %) sont sujets aux convulsions [1].

   La fièvre ayant un rôle dans la lutte contre l'infection, pour un enfant n'étant pas sujet aux convulsions et hors urgence,l'administration d'antipyrétique n'est plus systématique, n'est envisagée qu'à partir de 38,5°C, et on conseille plutôt le paracétamol en monothérapie [1] [3] [4].

   Une fièvre réelle (supérieure à 38 °C) chez un enfant doit toujours donner lieu à une consultation médicale, mais rarement aux urgences de l'hôpital [2]. En attendant la visite médicale, l'attitude conseillée par l'Afssaps est de favoriser la baisse de température en habillant légèrement l'enfant, en lui proposant fréquemment des boissons fraîches et en aérant la pièce [1].

   En cas de présence de signes de gravité, par exemple :

Bébé de moins de trois mois, température supérieure à 40 °C, perte de poids, convulsion qui se répètent ou durent malgré le refroidissement, taches sur la peau, troubles de la conscience,pleurs incessants...

Il convient de prendre contact rapidement avec un médecin afin d'avoir des conseils et éventuellement une intervention médicalisée.

 

 

 Bibliographie 

[1] Prise en charge symptomatique de la fièvre chez l'enfant, Le Généraliste n°2317, 28 janvier 2005 .

[2] L'Alphabet des fausses urgences, Le Généraliste n°2193, 16 avril 2002 (version html) [3] Traiter la fièvre chez l'enfant, P. Benkimoun, Le Monde, 3 novembre 2004.

[4] Pierre Foucaud, chef du service de pédiatrie au centre hospitalier de Versailles « Privilégier le paracétamol en monothérapie », propos recueillis par S. Blanchard, Le Monde, 3 novembre 2004.

Source : www.fr.wikipédia.org

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