Q 321: Qu’en est-il du travail chez les juifs et les autres communautés, en contrepartie d’un salaire?
R: Cela ne pose aucun problème, tant qu’il ne s’agit pas d’une activité illicite ou contraire aux intérêts de l’Islam et des musulmans.
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Q 322: Dans la région où nous accomplissons le service militaire, il existe une communauté qui se définit comme «Baktãchi» ou comme «Alithéiste»; a-t-on le droit d’en consommer le lait et le beurre qu’ils présentent?
R: S’ils croient en les principes fondamentaux de l’Islam, alors ils sont considérés comme touts les autres musulmans.
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Q 323: Les habitants du village où nous enseignons ne font pas la prière car ils font partie de la dite «communauté Alithéiste» et nous sommes amenés à partager leurs repas. De plus, nous résidons jour et nuit dans ce village; cela nous pose-t-il problème quant à l’accomplissement de nos prières?
R: S’ils ne renient pas l’unicité de Dieu et la Prophétie de Mohammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui et sa famille), et ne remettent pas en cause l’authenticité de son message, alors, ils ne sont pas considérés comme incroyants.
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Q 324: Nous sollicitons votre réponse au sujet de la question suivante: a. qu’en est-il de la fréquentation et de l’échange de poignées de mains entre les élèves musulmans et les élèves Bahãis égarés au cours des cycles d’enseignement primaire et complémentaire, que cela se fasse à l’intérieur ou à l’extérieur de l’école? b. comment les enseignants et éducateurs doivent-ils traiter avec les élèves qui proclament leur appartenance au Bahãisme, ou qui ont la certitude que ces élèves sont Bahãis? c. qu’en est-il de l’usage, après les autres élèves, de robinets, de savons ou d’autres objets similaires servant, soit à se laver, soit à boire, en sachant qu’ils ont été en contact avec leur transpiration?
R: L’ensemble des Bahãis est considéré comme incroyant. Il faut tenir compte des règles déjà définies en ce qui concerne la pureté, l’impureté et la purification du corps, dans le rapport que les enseignants ont avec les élèves.
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Q 325: Quelles sont les obligations des croyants et des croyantes face aux Bahãis, et quelles sont les conséquences de la présence des Bahãis au sein de la société musulmane?
R: L’ensemble des croyants doit s’opposer à la ruse et à la perversion des Bahãis égarés, et empêcher les croyants d’en être attirés.
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Q 326: À certaines occasions, certains Bahãis viennent nous proposer des repas ou autres choses de ce genre. Avons-nous le droit d’en profiter?
R: Il faut éviter toute forme de fréquentation avec les Bahãis égarés et qui égarent les autres.
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Q 327: De nombreux Bahãis vivent à nos côtés et nous rendent visitent. Certains affirment que le Bahãi est impur et d’autres affirment qu’il est pur. Les Bahãis que nous connaissons afficheur une bonne moralité; sont-ils purs ou impurs?
R: Ils sont impurs et ils sont ennemis de votre religion et votre foi. Soyez très prudents.
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Q 328: Qu’en est-il des sièges de voitures ou de trains empruntés par diverses catégories de personnes. Les sièges concernés sont-ils considérés comme purs, sachant que, du fait de la forte température, ils peinent comprendre de la transpiration?
R: Les Gens du Livres sont considérés comme purs. En tout état de cause, les biens communs aux musulmans et aux incroyants sont présumés purs, tant qu’on n’a pas la certitude de leur impureté.
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Q 329: lorsqu’une personne vivant dans un État Islamique a, à sa disposition, les moyens de vivre, mais qu’elle est au service d’un non-musulman et entretient avec lui des relations cordiales, a-t-on le droit d’entretenir, avec lui, le même type de relation (cordiale on familiale), et a-t-on le droit de partager son repas?
R: Cette relation entre un musulman et un non-musulman ne pose pas problème, mais s’il y a de sérieuses raisons de craindre que le premier sera influencé et égaré par le dernier pour lequel il travaille, alors il lui faut renoncer à ce travail. De même, il faut que les aunes musulmans l’exhortent à renoncer à ce qui est réprouvé.
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Q 330: Le mari de ma sœur s’est, malheureusement, perverti et a abandonné totalement l’Islam. Il a même blasphémé certains symboles religieux. Actuellement, et après avoir passé plusieurs années dans l’apostasie, il a affirmé, dans une récente lettre, sa foi en l’Islam, mais sans encore accomplir la prière et le jeûne. Quelle relation sa mère, son père et l’ensemble des membres de la famille doivent-ils entretenir avec lui? Est-il considéré comme incroyant, donc comme impur?
R: Dans le cas où il est établi qu’il a abandonné l’Islam, le seul fait de son repentir suffit à le considérer comme pur, et il n’y a aucun inconvénient à maintenir une relation avec lui.
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