243: Une femme couverte du Hijãb, et ayant une attitude pudique, peut-elle apprendre la conduite, en auto-école, d’un homme «étranger»?
R: Dans ces conditions, il n’y a aucun inconvénient, pour cette femme, à apprendre la conduite, guidée et conseillée par un homme «étranger», en se gardant de toute corruption. Mais il est préférable qu’une personne proche soit présent avec eux, ou que le moniteur soit un homme Mahram, ou une femme.
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Q 244: Les jeunes élèves et étudiants rencontrent souvent des jeunes filles, et discutent avec elles en tant que camarades de classes, au sujet des études ou d’autres choses. Peuvent-ils plaisanter et rire ensemble, si cela n’est accompagné ni de trouble, ni de plaisir?
R: S’il n’y a pas d’intention d’obtenir un sentiment de trouble, si les femmes portent le Hijãb, et si l’on évite de tomber dans la corruption, alors cela est licite.
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Q 245: Quels sont les domaines de connaissance qu’il convient aux musulmans d’apprendre et d’étudier aujourd’hui?
R: Il s’agit de tous les domaines scientifiques utiles et dont les musulmans ont besoin. C’est pourquoi, il faut que les savants religieux, les professeurs et étudiants universitaires s’y intéressent afin de se passer de la dépendance vis-à-vis des étrangers, notamment vis-à-vis des ennemis de l’Islam et des musulmans.
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Q 246: Qu’en est-il de la lecture des livres incitant à l’égarement, ainsi que des livres propres aux autres religions, et qui permettent d’en connaître les doctrines, et d’accroître notre culture générale?
R: Il est licite, pour celui qui est capable d’identifier et de reconnaître ce qui y incite à l’égarement, de les lire, en vue d’y répondre, s’il est certain de ne pas se détourner de ce qui est juste.
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Q 247: Nos enfants peuvent-ils intégrer les écoles où l’on enseigne des doctrines corrompues, en supposant qu’ils n’en seront pas influencés?
R: S’il n’y a aucune crainte pour leurs convictions religieuses, ci si ces enfants peuvent éviter d’étudier ces doctrines, alors il n’y a pas d’inconvénient.
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Q 248: Un étudiant universitaire étudie depuis quatre ans à la faculté de médecine et souhaite vivement étudier les sciences religieuses. Doit-il poursuivre ses études de médecine, ou peut-il se réorienter vers l’étude des sciences religieuses?
R: L’étudiant a une liberté dans le choix de sa filière d’étude. Mais il est nécessaire de faire le constat suivant: s’il est vrai que les sciences religieuses sont d’une grande importance dans la mesure où elles donnent les moyens de servir la société Islamique, la médecine permet de lui assurer les services sanitaires, de guérir les malades et de sauver leur vie; son étude a également une grande importance.
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Q 249: Un enseignant a sévèrement réprimandé un étudiant dans la classe, devant ses camarades. Ce dernier a-t-il le droit de répondre sur le même ton?
R: Il n’a pas le droit de répliquer de telle sorte à manquer de respect au statut du professeur et à troubler l’ordre de la classe. Il a, en revanche, le droit de répondre de la manière dont l’y autorisent les règles en vigueur. De même, l’enseignant doit respecter la dignité de l’étudiant, face à ses camarades, et tenir compte des règles de bienséance qu’implique l’éducation Islamique.
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