R: Si la mousse dont on fait le commerce est d’usage utilisée pour autre chose que le rasage de la barbe, alors il n’y a aucun inconvénient à s’adonner à cette activité.

R: D’une manière générale, il y va du principe de précaution d’interdire ce qui est considéré comme un rasage de la barbe, mais le rasage de certains poils du visage n’est pas considéré connue tel.

R: En vertu du principe de précaution, il est illicite de percevoir une rémunération en contrepartie du rasage de la barbe. Lorsque de l’argent illicite qui se mêle à de l’argent licite, plusieurs cas de figures se présentent:
Lorsque la part de l’argent illicite et le propriétaire initial de cet argent sont connus, alors il faut restituer l’argent illicite à ce dernier ou acquérir son consentement.
S’il ne connaît pas son propriétaire, mais connaît la part de l’argent illicite, alors il se doit d’en faire aumône aux pauvres (Sadaqa).
S’il connaît son propriétaire initial, mais ne connaît pas la part de l’argent illicite, alors il lui faut acquérir le consentement de ce dernier.
S’il ne connaît ni le propriétaire initial, ni la part de l’argent illicite, alors il lui faut assujettir la totalité de l’argent au quint, afin de le purifier de l’argent illicite. Lorsque, après avoir payé le quint, il dispose d’une somme d’argent au-delà de ce qui est consacré aux dépenses annuelles, alors, il lui faut payer le quint sur les profits et revenus acquis.

R: Dès lors que le rasoir peut être utilisé pour autre chose que le rasage de la barbe, alors il est possible de le réparer en contrepartie d’une rémunération, tant que ce dernier n’est pas utilisé pour raser la barbe.

R: Cela est licite, même par le biais du rasage.