Q 699: Certaines institutions exigent un certain nombre de conditions préalables afin d’octroyer un prêt de bienfaisance. Elles exigent parfois l’adhésion à la caisse en tant que membre, le fait d’y être titulaire d’un compte d’épargne, et la résidence dans la localité d’implantation de l’institution, ainsi que d’autres conditions similaires. Est-ce une forme d’usure?
R: Il convient de poser des conditions d’adhésion ou de résidence dans ce type de situation, ce qui revient à réserver le prêt aux personnes qui répondent à ces conditions. Lorsqu’on ouvre un compte à condition d’obtenir un crédit futur, la condition est nulle.
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Q 701: Lorsque le prêt accordé par une banque, à un particulier, est conditionné à son affectation à un usage particulier, l’emprunteur peut-il l’utiliser à une autre fin?
R: S’il s’agit d’un prêt conditionné à un usage particulier, alors rien n’empêche l’emprunteur d’affecter le montant à un autre usage. Mais, s’il s’agit d’un montant reçu au titre de la Mudhãraba, ou de la Mushãrakat, alors l’emprunteur est tenu de respecter cette condition.
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Q 702: Un blessé de guerre sollicite un prêt de la banque, alors qu’il est détenteur d’une lettre de la fondation des blessés de guerre (de la défense de l’Islam) attestant d’un certain taux d’invalidité et qui donne droits à des facilités et avantages. S’il considère être atteint d’un degré d’invalidité inférieur à celui que les médecins et spécialistes ont diagnostiqué, a-t-il le droit d’en tirer avantage?
R: Si la détermination du taux d’invalidité est faite par les médecins en fonction de leur évaluation, alors il s’agit du véritable critère dont le blessé de guerre peut se prévaloir auprès des banques, en vue d’obtenir des facilités. Il n’y a aucun inconvénient, pour ce dernier à en tirer avantage, y compris lorsqu’il est persuadé de se situer à un degré d’invalidité inférieur.
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