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Q 176: Dans quel cas, le liquide sortant d’une personne est-il considéré comme du liquide séminal?
R: Dans le cas où la sortie de ce liquide se fait par effusion et s’accompagne de plaisir ainsi que d’un état de relâchement du corps.
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Q 177: Qu’en est-il lorsqu’on constate, après l’accomplissement de l’ablution majeure, des restes de savon sur les bouts des ongles du pied ou de la main, et que l’on ne constate pas lors de cette dernière, dans la salle de bain? Certaines personnes se purifient en omettant de constater cela, sachant que, dans ce cas, il n’est pas certain que l’eau puisse traverser la couche de savon.
R: La seule présence d’une surface de savon après l’assèchement des membres ne met pas en cause la validité de l’ablution, excepté lorsque cela empêche la purification de la peau.
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Q 178: Certains affirment qu’il faut purifier le membre souillé avant d’accomplir l’ablution majeure, du liquide séminal par exemple, et que sa purification pendant celle-ci l’invalide. Dans ce cas, les prières accomplies en conséquence sont-elles invalidées, et dois-je les rattraper, alors qu’auparavant j’ignorais cette exigence?
R: Il n’est pas nécessaire de purifier tout le corps avant l’accomplissement de l’ablution majeure, mais il suffit que chaque membre soit pur lors de son lavage. Ainsi, si ces parties sont purifiées avant l’ablution, cette dernière est valide et il en est de même de la prière qui la suit. Si, au contraire, la purification de ces parties ne précède pas l’ablution, alors cette dernière et la prière qui la suit ne le sont pas, et l’on a l’obligation de la récupérer.
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Q 179: Le liquide sortant d’une personne en état de sommeil peut-il être considéré comme un liquide séminal, lorsque les trois conditions qui définissent ce dernier ne sont pas réunies, à savoir le jaillissement, le plaisir et l’abaissement de la tension physique, et lorsqu’on ne le constate qu’après le réveil, lors de l’observation de l’humidité des sous-vêtements?
R: Si l’une des trois conditions n’est pas réalisée, et si l’on a un doute sur la nature du liquide, alors ce dernier n’a pas le statut de liquide séminal, excepté lorsqu’on en a la certitude.
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Q 180: Vivant dans une famille pauvre et connaissant des sorties fréquentes de liquide séminal, je n’ose pas demander à mon père le prix d’un séjour aux bains publics, sachant que nous n’avons pas de salle de bain dans la maison. Quels conseils pouvez-vous me donner?
R: Il n’y a pas lieu de faire preuve de décence, lorsqu’il s’agit d’accomplir les dépenses afférant aux obligations religieuses, et la décence ne peut être une excuse légitime empêchant l’accomplissement d’une obligation. En tout état de cause, si les moyens d’accomplir une ablution majeure manquent, alors il est possible d’accomplir l’ablution sèche en vue de la prière et du jeûne.
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Q 181: Lorsque l’usage d’une simple goutte d’eau est nuisible à mon corps, et lorsque l’essuyage avec la même quantité d’eau provoque les mêmes nuisances, comme par exemple, lorsque la purification, ne serait-ce d’une partie de mon corps, augmente les battements cardiaques et provoquent d’autres effets, m’est-il possible d’avoir des rapports avec mon épouse et accomplir l’ablution sèche au lieu de l’ablution majeure, pendant plusieurs mois, afin d’accomplir la prière et d’aller à la mosquée?
R: Il ne faut pas, dans ce cas, renoncer aux rapports conjugaux. Mais, suite à un état d’impureté majeure d’origine sexuelle, il est, dans ce cas, légitime de remplacer l’ablution par l’ablution sèche, afin d’accomplir tous les actes qui exigent une purification préalable, comme la prière ou le fait de toucher le Coran.
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Q 182: Faut-il se tourner vers la Qibla, afin d’accomplir l’ablution majeure?
R: Non, cela n’est pas nécessaire.
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Q 183: L’accomplissement d’une ablution majeure, avec peu d’eau, est-elle possible si le corps était pur avant cette dernière?
R: Cela ne pose aucun problème.
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Q 184: Lorsqu’en accomplissant l’ablution majeure, surgit une impureté mineure, doit-on recommencer l’ablution, ou doit-on l’accomplir et la faire suivre d’une ablution mineure?
R: L’impureté mineure survenue lors de l’ablution majeure n’invalide pas cette dernière, et n’impose pas son recommencement. Mais elle ne dispense pas de l’ablution mineure et de tout ce qui doit être accompli afin de se purifier de l’impureté mineure.
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Q 185: Le liquide dense qui sort après avoir uriné, et qui ressemble à du liquide séminal, est-il considéré comme étant tel, notamment lorsqu’il n’est pas accompagné de plaisir sexuel, et lorsque son éruption n’est pas volontaire?
R: Il ne peut être considéré comme du liquide séminal que lorsqu’on en a la certitude, ou lorsque les critères légaux de reconnaissance de cette matière s’appliquent.
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