Q 294: Qu’en est-il de la visite de membres de la famille qui ne se préoccupent pas de la pureté des aliments, des boissons et autres choses de ce genre?
R: On présume, en général, de la pureté d’une chose, tant que l’on n’a pas la certitude que cette dernière est impure.
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Q 295: Qu’en est-il de la pureté ou de l’impureté du vomissement qui est du fait: 1- d’un nourrisson, 2- d’un enfant qui se nourrit par allaitement et à l’aide d’autres aliments, 3- de l’homme adulte?
R: Dans tous ces cas de figure, le vomi est considéré comme pur.
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Q 296: Est-on souillé en entrant en contact avec la partie pure d’un objet, dont certaines parties sont impures, et dont il n’est pas établi que l’impureté se communique à l’ensemble de l’objet*. (*Ce raisonnement est établi en vertu du principe doctrinal de l’illicéité fragmentaire ou partielle de l’objet concerné. On considère que chacune des parties objet doit être considérée distinctement, lorsque l’objet est rendu (douteux, illicite ou impur) de par certaines de ses parties, (cf. l’explication de cheikh Al-Lankarãni))
R: Dans ce cas, on n’est pas souillé par un tel contact.
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Q 297: Qu’en est-il des aliments vendus par une personne citoyenne d’un pays non musulman, arrivé dans un Etat musulman pour y travailler, dont on ne connaît pas la religion, et dont les aliments entrent en contact avec l’humidité émise par son corps? Faut-il lui demanderai religion?
R: Il ne faut pas l’interroger sur sa religion, et la nourriture entrée en contact avec l’humidité émise par son corps est considérée comme pure.
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Q 298: Lorsqu’une personne se trouvant dans une maison, on dans la maison de ses proches, ou encore dans la maison de quelqu’un qui ne se soucie pas de pureté, et est à l’origine de l’impureté de cette dernière en des ustensiles et objets qui y sont présents, de telle sorte que à rendre impossible la purification de ces derniers, que faut-il faire? Dans cette hypothèse, comment peut-on y être pur, sachant que la pureté rituelle est une condition de validité de la prière?
R: Il n’est pas nécessaire de purifier l’ensemble de la maison; il suffit de purifier les vêtements avec lesquels on prie et le lieu sur lequel on sa prosterne, notamment celui sur lequel se pose le front, afin que la prière soit valide. L’impureté de la maison n’impose pas d’autre obligation que celle de la purification des vêtements et du lieu de prière, ainsi que de la nourriture et de la boisson.
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