Q 435: On reconnaît la validité d’une prière faite avec un objet impurifié lorsqu’on a prié en ayant oublié ou ignoré, soit que l’objet est impur, soit qu’il existe un avis légal qui le considère comme impur. Cette validité est-elle également reconnue lorsqu’on doute de la nature de l’objet ou de l’existence d’un avis à son sujet*? (*La doctrine distingue entre plusieurs types de cloutes: a- le doute portant sur l’objet lui-même (Shubha Mawdhu’iyya) b- le doute portant sur l’existence ou la nature du précepte (formel) (Shubha Hukmiyya) c- le doute portant sur la signification d’un des termes du précepte (sémantique) (Shubha Mafhumiyya) d- le doute portant sur l’inclusion du cas particulier dans le concept général du précepte (Shubha Misdãqiyya))
R: L’autorisation ne se limite pas aux deux seuls cas de l’oubli ou de l’ignorance. Elle comprend également la prière faite avec un vêlement impurifié de petite taille fait en vue de dissimuler les parties du corps qui doivent l’être (’Awra) que l’on porte même lorsqu’on sait qu’ils soin impurifiés, mais lorsqu’il n’en existe pas d’autres.
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