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Chapitre 8: les gains illicites

Chapitre 9: les jeux

Chapitre 10: la musique, le...

Chapitre 11: les représentations...

Chapitre 12: questions diverses...

Chapitre 13: les questions...

Chapitre 14: les règles de...

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Chapitre 24: la participation...

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Chapitre 29: la vente

Chapitre 30: l’usure

Chapitre 31: le droit de...

Chapitre 32: le louage de biens...

Chapitre 33: le pas de porte

Chapitre 34: le cautionnement

Chapitre 35: le gage

Chapitre 36: la société

Chapitre 37: la donation

Chapitre 38: le prêt

Chapitre 39: la transaction

Chapitre 40: le mandat

Chapitre 41: la cession de...

Chapitre 42: l’aumône

Chapitre 43: le dépôt et le prêt...

Chapitre 44: le testament

Chapitre 45: l’usurpation

Chapitre 46: le séquestre

Chapitre 47: la Mudhãraba

Chapitre 48: les activités...

Chapitre 49: l’argent public, les...

Chapitre 50: le Waqf

Q 463: Selon certains commentateurs, certaines Sourates telles que les Sourates Al-Fil, Quraïch, Al-Dhuhã et Al-Sharh, ne sont pas considérées comme des Sourates entières. Ils considèrent que celui qui récite l’une de ces Sourates, comme par exemple, la Sourate Al-Fil, doit lire la suivante, (la Sourate Quraïch). Il en est de même des Sourates Al-Sharh et Al-Dhuhã qui se doivent, selon eux, d’être lues ensemble. Qu’en est-il d’une prière faite en récitant l’une de ces Sourates sans la suivante, dans l’ignorance de cette interprétation*?
(*Ces Sourates sont entières et autonomes dans le livre définit comme unité physique (Mushaf) regroupé sous l’égide du calife ’Uthmãn. Toutefois, la doctrine Chi’ite se fonde sur des hadiths qui consistent à affirmer que les la Sourate Al-Dhuhã et celle Al-Sharh qui se succèdent dans le «Mushaf» ne faisaient ensemble qu’une seule Sourate, au moment de la révélation, et qu’il en était de même des Sourates Al-Fil et Quraïch.)
R: Si l’ignorance de ce fait n’est pas due à un manquement, alors ses prières passées sont valides.
Q 464: Supposons que, par étourderie, l’on récite, au cours de la prière, et dans la troisième unité de prière, une Sourate après la Fãtiha, puis que l’on s’en aperçoit après la fin de la prière, faut-il recommencer celle-ci? Si l’on ne s’en aperçoit pas, la prière demeure-t-elle valide?
R: La prière est, dans ces cas, valide, et point n’est besoin de recommencer.
Q 465: Les femmes ont-elles le droit de réciter la Fãtiha et la Sourate des prières de l’aube, du crépuscule et du soir à voix haute?
R: Elles en ont le choix, mais si un étranger les écoute, il leur est préférable de les réciter à voix basse.
Q 466: L’Imam Khomeyni considère que prier à voix basse consiste à ne pas être audible. Or, nous savons qu’à l’exception de dix lettres, la totalité des autres lettres est audible. Si nous prions ainsi sans que les énoncés soient audibles, alors que deviennent les dix huit autres lettres?
R: La prière à voix basse ne consiste pas à abandonner la prononciation en elle-même. Celle-ci demeure identique, mais la voix n’est pas audible par autre que soi-même, contrairement à la prière à voix haute qui conserve la même prononciation tout en la rendant audible*.
(*Le critère de différence entre la prière à voix haute (Jahrãn) et la prière à voix basse (Sirrãn) (qui signifie littéralement en secret) est le suivant: la première est audible par autrui, alors que la seconde ne doit être audible que par soi-même.)
Q 467: Comment les étrangers, hommes ou femmes, qui se convertissent à l’Islam et qui ne connaissent pas la langue arabe, peuvent-ils accomplir leurs obligations religieuses telle la prière? Ont-ils besoin d’apprendre la langue arabe à cette fin?
R: Ils doivent apprendre le Takbir, la Fãtiha, la Sourate, la profession de foi, le Taslim (ou salutation), dans leur prononciation arabe.
Q 468: Est-il fondé d’affirmer que les prières surérogatoires nocturnes, ou les prières surérogatoires consécutives aux prières obligatoires faites à voix haute doivent être faites à voix haute, et que les prières surérogatoires consécutives aux prières obligatoires faites à voix basse doivent être faites à voix basse? Si cela est le cas, alors une prière surérogatoire à voix haute qui suit une prière obligatoire à voix basse et vice versa, seront-elles acceptées*?
(*A propos de quelqu’un qui accomplissait sa prière surérogatoire en récitant les Sourates et la Fãtiha à voix haute, Mohammad fils de l’Imam Al-Hassan aurait répondu: «il s’agit d’une facilité autorisée par Dieu (Rukhsa), mais il est préférable de réciter à voix basse lors des prières de la journée et à voix haute lors des prières de la nuit».)
R: Il est recommandé que les prières surérogatoires suivant les prières obligatoires faites à voix haute soient faites à voix haute et inversement. Mais si cela n’est pas le cas, la prière est tout de même acceptée.
Q 469: Doit-on, dans la prière, et après la récitation de la Fãtiha, réciter une Sourate entière, ou suffit-il de réciter quelques versets du Coran? Dans le premier cas, la récitation de la Sourate entière peut-elle être suivie de celle de quelques versets?
R: Les Versets Coraniques ne peuvent erre détachés de la Sourate entière, lors de la prière obligatoire, mais il est possible, une fois la Sourate récitée, d’y adjoindre quelques versets Coraniques*.
(*La doctrine Chi’ite insiste sur la récitation de la Sourate entière lors de la prière. Il s’agit d’une condition de validité de celle-ci. Il s’agit d’une interprétation différente de celle de la doctrine Hanafite en vertu de laquelle il suffit de réciter quelques versets entiers d’une Sourate.)
Q 470: Si, lors de la récitation de la Sourate ou de la Fãtiha, celui qui prie commet une erreur due, soit à son accent, soit à une erreur de déclinaison des mois, comme lorsqu’on prononce (Youlid) au lieu de (Youlad), qu’en est-il de la validité de la prière*?
(*Cette erreur de prononciation transforme le sens des mots: Youlid signifie «engendre» alors que Youlad signifie «est engendre».)
R: Si celui qui prie a conscience de son erreur, ou s’il est capable d’apprendre mais n’en a pas fait l’effort, alors la prière n’est pas valide. Dans le cas contraire, elle est valide. Si, par le passé, il était convaincu que cette prononciation était correcte, alors les prières passées sont valides et elles ne doivent pas être rattrapées.
Q 471: Soit une personne de 35-40 ans à qui les parents n’ont pas appris la prière, durant son enfance, qui est analphabète, mais qui a appris la prière selon ses formulations correctes, par la suite. Lorsque cette personne ne parvient pas à énoncer des mots ou des invocations correctement, ou qui en omet quelques uns, cette prière est-elle valide?
R: Sa prière est valide lorsqu’il l’accomplit à mesure de ses possibilités
Q 472: J’ai longtemps prononcé des mots de la prière comme je les avais appris de mes parents, mais aussi comme je les avais appris au collège. J’ai, par la suite, appris que ces mots étaient mal prononcés; dois-je, alors, conformément à l’avis de l’Imam Khomeyni, recommencer ces prières antérieures, ou au contraire ces dernières sont-elles considérées ne étant valides?
R: Dans cette hypothèse, la totalité des prières passées est considérée comme étant valide, et ne doit être ni reprise ni rattrapée.