Q 807: Lorsque, ayant atteint l’âge des obligations religieuses, on n’a pas eu les conditions physiques permettant de jeûner, doit-on par la suite récupérer ou expier le jeûne non accompli?
R: Si le jeûne n’était pas source de difficulté, et qu’on l’a rompu volontairement, alors il faut le rattraper et l’expier. Si, en revanche, l’on a craint que le jeûne porte atteinte à la santé, alors il suffit de le rattraper.
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Q 808: Lorsqu’on ne sait plus combien de journées de jeûne ou de prières il nous faut récupérer, que doit-on faire? Et lorsqu’on ne se souvient plus si la rupture du jeûne était faite par nécessité motivée par un motif légal, ou faite délibérément et sans motif légal?
R: Il suffit de récupérer les journées de jeûne et les prières que l’on est certain d’avoir à son passif. Le simple doute portant sur le motif (délibéré ou légitime) de la rupture du jeûne n’entraîne pas l’obligation d’expier ce dernier.
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Q 809: Prenons le cas d’une personne qui jeûne régulièrement durant le mois du Ramadhãn. Si, un jour, cette personne ne se réveille pas pour prendre le repas de l’aurore, et que, suite à un incident survenu au cours de la journée, elle a rompu le jeûne, ne pouvant ainsi poursuivre à terme ce dernier, doit-elle réunir les deux formes d’expiation (jeûner et offrir des repas) ou lui suffit-elle d’en choisir une seule?
R: Si la rupture du jeûne est due à une nuisance provoquée par la faim et la soif, et que cette personne a rompu le jeûne, alors il lui faut seulement récupérer la journée de jeûne, et nulle obligation d’expier ne lui incombe.
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Q 810: Que dois-je faire, lorsque je doute d’avoir récupéré toutes mes journées de jeûne?
R: Si vous avez la certitude de devoir récupérer des journées de jeûne, alors il vous faut également vous assurer que celles-ci l’ont été.
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Q 811: Quelle est l’obligation de celui qui, une fois atteint l’âge de maturité, a jeûné onze jours du mois de Ramadhãn, rompu le jeûne le jour suivant vers midi, et arrêté de jeûner les dix huit jours restants, mais ne savait pas que ces journées non jeûnées devaient être expiées?
R: Si la rupture du jeûne a été faite délibérément, alors, il lui faut à la fois récupérer et expier ces dernières, même s’il n’avait pas connaissance de la nécessité d’expier ces journées non jeûnées.
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Q 812: Prenons le cas d’un patient qui, sur la base de l’affirmation de son médecin selon laquelle le jeûne est nuisible à sa santé, ne jeûne pas, mais apprend, plusieurs années plus tard, que ce jeûne n’était pas nuisible, et, donc, que le médecin a commis une erreur en le dispensant de jeûner; ce patient doit-il récupérer ou expier ses journées de jeûne?
R: S’il craignait les effets nuisibles du jeûne sur sa santé, en se basant sur les propos d’un médecin capable et sincère, et que cette crainte était raisonnablement fondée, alors il lui faut seulement récupérer ces journées de jeûne.
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