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Le ghasîdeh

ghasîdeh

   Un Article de Mahnãz Redhãï publié dans la Revue de Téhéran en janvier 2008.

   Le ghasîdeh [1] qui est la forme la plus fréquente du IIIème au IVème siècle de l’hégire (IXe et XIe siècles de l’ère chrétienne), est une sorte de poème lyrique formée de plus de trente-deux vers ayant tous le même rythme. 

Le premier vers rime avec les vers pairs (ceux de gauche). Il est souvent utilisé pour faire l’éloge d’un roi ou d’une nation; ou encore pour l’épopée, l’éducation morale ou mystique, la plainte, la prière, la présentation des condoléances, les félicitations, etc.

   Le nombre des vers de cette forme dépend de l’importance du sujet et du goût du poète. Le ghasîdeh constitue la forme poétique la plus importante et la plus difficile, car il s’agit d’un long poème s’étalant de trente-deux jusqu’à quatre-vingt vers, écrit dans un seul rythme, sur une seule rime.

   C’est dans la composition du ghasîdeh que le talent poétique du poète se révèle. La caractéristique originale de ce dernier est donc dans la manière de le composer, dans sa forme plutôt que dans l’idée suggérée. Roudaki et ’Onsori ont composé de nombreux poèmes en cette forme. La disposition des rimes dans un ghasîdeh (de droite à gauche):

 

A A
A B
A C
A D
                                ...

Note:

[1] Vient du mot "ghasd"(le but et l’intention) et le mot "ghasîdeh" signifie faire attention à quelqu’un, faire l’éloge de quelqu’un.

Source: Revue de Téhéran

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