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Article 294: 

Il est recommandé que la taille du tombeau soit à peu près égale à celle d’un homme moyen et que le mort soit enterré dans le cimetière le plus proche, sauf si le cimetière lointain est meilleur pour une raison valable, c’est-à-dire si des personnes pieuses y sont enterrées ou si un grand nombre de gens s’y rendent pour rendre hommage aux morts et pour réciter des supplications et la Fãtihah (Sourate Al-Hamd). 
Il est également recommandé qu’avant d’enterrer le mort, on le pose d’abord à quelques mètres du tombeau, et de le déplacer par la suite doucement, en trois fois, vers le tombeau, et la quatrième fois, de l’y descendre. Au cas où il s’agit du cadavre d’un homme, on doit le déposer par terre la troisième fois (lors du 3ème déplacement) de telle manière que sa tête soit plus proche du tombeau que ses pieds, et à la quatrième fois il doit y être descendu la tête la première. 
Et s’il s’agit du cadavre d’une femme, il doit être déposé par terre la troisième fois du côté du tombeau qui fait face à la Qiblah. Et il doit être descendu horizontalement et un tissu doit être étalé sur le tombeau pendant sa descente. 
Il est également recommandé de sortir le cadavre du cercueil et de le descendre dans le tombeau très doucement, et que les Supplications prévues à cet effet soient récitées avant et après l’enterrement, et qu’une fois que le cadavre ait été descendu dans le tombeau, les nœuds de la bière soient défaits, la joue du mort posée contre la terre et un coussin de terre dressé sous sa tête et que quelques briques crues ou des blocs d’argile soient placés derrière son dos afin qu’il ne soit pas étendu à plat sur le dos (il doit être couché sur le côté et non sur le dos). 
Avant de refermer le tombeau, la personne chargée de réciter le talqîn au mort doit saisir avec sa main droite l’épaule droite du cadavre et elle doit poser fermement sa main gauche sur son épaule gauche (du mort). Et mettant sa bouche tout près de l’oreille du mort, elle doit le secouer par les épaules en disant trois fois: Isma’ ifham yã (citer le prénom du mort et celui de son père : un tel fils d’un tel). Par exemple, si le mort s’appelle Mohammad et que son père s’appelle ‘Alî, on doit dire trois fois: 
"Isma’ ifham Yã (Ô) Mohammad Ibna (fils de) ‘Alî". Puis on doit dire: "Hal anta ‘al-al-’ahd-il-lathî faraqtanã ‘alayhi min chahãdati anlã ilãha illallãhu wahdahu la charîka lahu wa anna Mohammandan çallallãhu ‘alayhi wa Âlihi ‘abduhu wa Rasûluhu wa sayyidun-Nabiyyîna wa Khãtam-ul-Mursalîna wa anna ‘Aliyyan Amîr-ul-Mu’minîna wa sayyid-ul-waçiyyîna wa Imãmun-iftaradhallãhu tã’atahu ‘alal-’ ãlamina wa annal-Hassana wal-Hussayna wa ‘Aliy-yabnal-Hussayni wa Mohammad-Ibna ‘Aliyyin wa Ja’far Ibna Mohammadin wa Mûssã-bna-Ja’farin wa ‘Aliy-yabna Mûssã wa Mohammad-Ibna ‘Aliyyin wa ‘Aliy-yabna Mohammadin wal-Hasan-Ibna ‘Aliyyin wal-Qãim-al-Hujjat-al-Mahdî çalawãt-ullãhi ‘alayhim aimmat-ul-muminina wa hujaj-ullãhi ‘alal-Khalqi ajma’îna wa aimmataka aimmatu hudan bika abrãr. 
Yã (Untel fils d’Untel) Ithã atãk-al-malakãn-il-muqarrabãni Rasûlayni min ‘indallãhi tabãraka wa ta’ãlã wa saalaka ‘an Rabbika wa ‘an Nabiyyaka wa ‘an dinika wa ‘an Kitãbika wa ‘an Qiblatika wa ‘an Aimmatika falã takhaf wa lã tahzan wa qul fî jawãbihimã Allãhu Rabbî wa Mohammadun çallallãhu ‘alayhi wa Âlihi nabiyyi wal-Islãmu dînî wal-Qurãnu kitãbî wal-Ka’batu Qiblatî wa Amîr-ul-Mominîna ‘Aliy-ubnu Abî Tãlib imãmî Wal-Hassanu-bnu ‘Aliyy-in-il-Mujtabã imãmî wal-Hussaynu-bnu ‘Aliy-yin-ich-Chahîdu bi-Karbalã imãmî wa ‘Aliyyun Zayn-ul-’Abidîna imãmi wa Mohammadun-il-Bãqiru imãmî wa Ja’far-un-iç-Çãdiqu imâmî wa Mûsâ-l-Kâdhimu imâmî wa ‘Aliy-yun-ir-Redhâ imâmî wa Mohammad-un-il-Jawâdu imâmî wa ‘aliy-yun-il-Hãdî imãmî wal-Hassan-ul-’Askarî imãmî wal-Hujjat-ul-Muntadhar imãmî. Haulãi çalawãt-ul-lãhi ‘alayhim ajmã’în Aimmatî wa Sãdatî wa Qãdatî wa Chufa’âî, bihim atawallã wa min a’dãihim atabarrau fidduniyã wal-ãkhirati. 
Thumma i’lam Yã (Untel fils d’Untel)  annallãha tabãraka wa ta’ãlã ni’mar-Rabb wa anna Mohammadan çallal-lãhu ‘alayhi wa Âlihi ni’mar-Rasûl wa anna ‘Aliy-yan-Ibna Abî Tãlib wa awlãdahul-Ma’çûmîna-l-A’immat-al-ithnã ‘acharah ni’mal-A’immah wa anna mãjãa bihi Mohammadun çal-lallãhu ‘alayhi wa Âlihi haqqun wa annal-mawta haqqun wa su’ãla Munkarin wa Nakîrin fil-qabri haqqun wal-ba’tha haqqun wan-nuchûra haqqun waç-çirãta haqqun wal-mîzãna haqqun wa tatãyir-al-kutubi haqqun wa annal-jannata haqqun wan-nãra haqqun wa annas-sã’atah ãtiyatan lã rayba fîhã wa an-nal-lãha yab’athu man fil-qubûr". 
Puis on doit dire: "Afahimta yã (Untel fils d’Untel)". Et d’ajouter: "Thabbatak-Allãhu bil-qawl-ith-thãbit wa hadãk-Allãhu ilã çirãtin mustaqîm. ‘Arraf-Allãhu baynaka wa bayna awliyã’ika fî mustaqarrin min rahmatihi". 
Ensuite on doit prononcer les mots suivants: "Allãhuma jãfi-l-ardha ‘an janbayhi waç’id bi-rûhihi ilayka wa laqqihi minka burhãnã. Allãhumma ‘afwaka ‘afwaka". 

Article 295: 

Il est recommandé que la tête et les pieds de celui qui descend le cadavre dans le tombeau soient nus et qu’il sorte du tombeau du côté des pieds du cadavre. En outre, les gens qui ne sont pas des proches parents du mort doivent jeter du sable avec le dos de leurs mains dans le tombeau en récitant ceci: "Innã lillãhi wa innã ilayhi rãji’ûn". 

Article 296: 

Si le mort est de sexe féminin, c’est l’un de ses Mahrams ou à défaut, l’un de ses parents qui doit la descendre dans le tombeau. 

Article 297: 

Il est recommandé que le tombeau soit de forme carrée ou rectangulaire (et non en forme de triangle, de pentagone, ni autrement), qu’il soit surélevé d’une hauteur égale à environ la largeur de quatre doigts au-dessus du sol, et qu’on fixe sur lui un signe en vue de son identification. 
Il est recommandé aussi de l’arroser avec de l’eau et que les personnes présentes à l’enterrement posent leurs mains sur le tombeau en séparant les doigts pour les enfoncer dans la terre, tout en récitant la Sourate Al-Qadr sept fois et en priant de la façon suivante pour le salut de l’âme du disparu: "Allã- humma jãfil-ardha ‘an janbayhi wa aç’id ilayka rûhahu wa laqqihi minka ridhwãnã wa askin qabrahu min rahmatika mã tughnîhi bihi ‘an rahmati min siwãka". 

Article 298: 

Il est recommandé qu’après l’enterrement du mort, les gens présentent leurs condoléances à ses proches. Toutefois, au cas où la mort serait survenue depuis si longtemps que les condoléances pourraient raviver leur douleur, il vaudrait mieux ne pas leur présenter de condoléances. 

Article 299: 

Il est aussi recommandé d’envoyer de la nourriture aux membres de la famille du défunt pendant trois jours. Il est toutefois détestable de prendre le repas en leur présence ou dans leur maison. 

Article 300: 

Il est également recommandé de faire montre de patience lors du décès de ses proches parents et notamment de son fils et chaque fois que le souvenir de cette mort revient à la mémoire, on devrait dire: "Innã lillãhi wa innã ilayhi rãji’ûn". On devrait également réciter le Saint Coran pour le mort et se rendre aux tombeaux de parents morts pour y implorer les Bénédictions d’Allãh et pour consolider les tombeaux afin qu’ils ne soient pas démolis rapidement. 

Article 301: 

La précaution commande de s’abstenir de se griffer le visage ou le corps ou de s’arracher les cheveux pour manifester sa peine lors de la mort de quelqu’un. Toutefois, il est permis de se frapper la tête ou le visage. 

Article302: 

La précaution recommandée veut que, lorsqu’on pleure la mort de quelqu’un, on ne le fasse pas à très haute voix.