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  • 7/7/2011
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Le Jihãd selon le Guide Suprême

jihad

   Le Jihãd signifie la lutte pour un but sacré et transcendant. Il se manifeste parfois dans la lutte militaire, sur le champ politique ou dans le domaine scientifique et étique. L’essentiel est de mener une action orientée pour le renversement des obstacles, c’est cela la lutte du Jihãd.

Le Jihãd devient sacré au moment où il s’oriente vers des buts divins.

   J’invite les jeunes à un véritable Jihãd. Cela ne signifie pas seulement se battre sur le champ de bataille. Les efforts au service du peuple dans le domaine scientifique, moral, dans la recherche et la participation politique, sont tous des formes de Jihãd. Il en est de même dans la constitution d’une culture et d’une idéologie adéquate.

Car il se peut que l’ennemi nous distraie et nous fasse commettre des erreurs.

   Tous les efforts pour informer le peuple, éviter les déviances et les malentendus, tant qu’ils s’opposent à l’ennemi, font partie du Jihãd. Tous ces Jihãd sont pour Dieu et dans la voie de Dieu. Ce Jihãd est un défi aux oppresseurs et aux ennemis de l’Islam, de l’Iran, de l’identité nationale et des manifestations islamiques.

Le noble Coran dit: «Les musulmans doivent être sévères à l’encontre des païens».

   Qui sont ces païens dont parle le Coran? Tout non musulman ne mérite pas d’être traité avec sévérité. Celui qui ne vous est pas hostile, qui n’orchestre pas de complots contre vous et qui ne travaille pas à l’anéantissement de votre jeune génération et de votre nation, même s’il pratique une autre religion que l’islam, doit être bien traité et ne fait pas partie de ces païens qui méritent notre sévérité. Il faut faire preuve de sévérité envers ceux qui mettent en danger notre identité nationale, l’islam, notre nationalité, notre pays, notre intégralité territoriale, notre autonomie, notre dignité, nos coutumes, notre culture et nos principes. C’est cet esprit qui doit dominer notre société. L’indulgence et la tolérance doivent se manifester essentiellement entre musulmans.

tchamran

   L’un des aspects brillants de la culture islamique, dont nous avons plus d’exemples précieux au début de l’Islam qu’aujourd’hui, est «le respect du moujãhid (combattant) et l’esprit du Jihãd». Cela ne signifie pas seulement la présence au front, car tout effort pour s’opposer à l’ennemi peut être considéré comme une forme de Jihãd. Il se peut que certains fassent des efforts en les considérant comme un Jihãd mais ils ont tort car une des conditions du Jihãd, est de faire face à l’ennemi. Tantôt ce face à face s’exerce sur le champ de bataille, c’est ce que nous appelons « le Jihãd militaire » tantôt sur la scène politique, «le Jihãd politique», quelquefois dans des enjeux culturels, «le Jihãd culturel », et parfois dans la construction, ce que nous avons appelé «le Jihãd de (re)construction». Le Jihãd existe sous d’autres formes et sur de multiples scènes. On ne peut donc pas le reconnaître à l’épée et au champ de bataille, mais à la lutte qui exige deux facteurs: la volonté et la lutte contre l’ennemi.

Le Jihãd ne reconnaît pas la violence et la violation des droits humains. Il n’est pas question de tuer sous n’importe quel prétexte ou d’anéantir les non-musulmans.

   Tout non-musulman ne mérite pas d’être maltraité. Il faut se montrer dur envers ceux qui se battent contre l’identité islamique, l’Islam, l’indépendance des pays islamiques, leur culture, leur famille, leur intégrité territoriale et leurs principes. C’est le Jihãd qui est reconnu par l’Ordre divin et dont les peuples peuvent être fiers.

   L’esprit du Jihãd est ce que la Révolution islamique a appris à notre peuple. Il est utile sur toutes les scènes, comme nous l’avons vu dans les travaux d’agriculture et d’élevage dès la victoire de la Révolution. Car la Révolution a fondé des institutions qui renferment en elles-mêmes cet esprit révolutionnaire et actif du Jihãd.

Source: Khamenei.ir

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