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  • 8/8/2011
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L’astronomie

constellations et signes zodiacaux. peinture à l’huile laquée, xixe s.

   La religion islamique elle-même favorisa le développement de l’astronomie. Pour orienter les mosquées vers La Mecque, déterminer l’heure des prières et la période du Ramadhãn, établir le calendrier lunaire arabe, il fallut améliorer l’observation et les méthodes de calcul.

Au VIIIe s., des astronomes persans étudièrent l’astronomie, les mathématiques et l’arithmétique indiennes.

   Originaire de Rey, l’astronome Abd Al-Rahmãn ai-Sun (Xe s.) travailla et écrivit un Traité des étoiles fixes. Le premier grand observatoire astronomique fut construit en Iran, à Marãgheh au XIIIe s. Il fut fondé et dirigé par Nãsir Al-Din Tusi, un astronome qui fut aussi philosophe et qui écrivit sur des domaines aussi variés que la minéralogie, l’astrolabe, la logique, la loi, la dogmatique et la poésie.

La plupart des savants se basaient sur le modèle de Ptolémée (v. 90-v. 168), qui plaçait la terre au centre de l’univers, mais plusieurs contestèrent ce géocentrisme et tentèrent d’envisager un autre modèle: leurs travaux, parvenus en Europe, ont sans doute influencé les astronomes européens, et notamment Copernic qui publia en 1543 un livre sur l’héliocentrisme.

   Al-Biruni (XIe s.) et d’autres envisagèrent également l’hypothèse d’une rotation de la terre sur elle-même. Des instruments de mesure ont été créés ou perfectionnés par les savants musulmans, comme l’astrolabe ou le cadran solaire. La première horloge mécanique fut construite au XVe siècle par un Iranien à partir d’un modèle européen, mais cette première tentative resta longtemps sans suite.

Source: RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005, P.110.

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