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  • 13/9/2011
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Le machinisme

machinisme

   Avant le développement industriel de l’Iran, le machinisme reposait sur la force hydraulique, animale ou humaine. La richesse d’une ville était évaluée à son nombre de moulins, utilisés principalement pour produire de la farine, du sucre ou des huiles, principalement l’huile de sésame, plus rarement l’huile d’olive.

Ils étaient actionnés par l’eau, un animal (chameau ou mulet), l’homme, exceptionnellement par le vent.

   Avant le XXe s., les inventions technologiques ne sont apparues que progressivement et ponctuellement en Iran. Les arts et les sciences appliquées se transmettaient surtout oralement, au cours d’un enseignement pratique donné directement de maître à apprenti.

«Aucun confiseur n’est passé maître avant d’avoir été garçon de magasin dans une sucrerie» dit un proverbe.

   Là aussi, le XXe s. a bouleversé les enjeux. La modernisation de l’Etat a accéléré le développement technologique, auparavant freiné par les mentalités et l’organisation traditionnelles de la société. En transformant le travail et la vie des populations, l’industrialisation a aussi modifié ou érodé les valeurs spirituelles des métiers, le vécu et la compréhension des traditions. L’imprimerie et la création d’écoles modernes, enfin, ont changé le mode de diffusion et parfois la nature d’un savoir qui s’écrit, s’enseigne publiquement et se trouve dégagé d’un enracinement métaphysique et d’implications religieuses.

Source: RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005, PP.112-113.

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