Préface de Saadi
Au nom du Dieu clément et miséricordieux
Que grâces soient rendues au Dieu Grand et Glorieux. La reconnaissance et l'adoration nous rapprochent du Seigneur et nous valent de nouveaux dons. Le souffle qu'on aspire prolonge notre vie, le souffle qu'on exhale réjouit l'existence. Ce sont bienfaits qui vont de pair, chacun d'eux vaut action de grâce. 
»Envers   Dieu, quelle  main,  quelle  langue  pourraient nous acquitter de notre dette?» 
Il a dit:«Enfants de David, rendez-moi grâce, et cependant combien peu d'entre vous me sont  reconnaissants  et  me louangent!»
»Ce que le serviteur a de mieux à faire, c'est de prier Dieu pour qu'Il l'absolve. 
Qu'il confesse ses fautes au pied de Son trône. 
Sinon comment serait-il digne de Sa souveraine puissance?»
La pluie de Sa miséricorde a arrosé toute la terre. La table servie de Ses bienfaits est ouverte à tous en tous lieux. Il ne déchire pas le voile de la réputation de Ses serviteurs pour une faute sans importance et, pour un péché, n'ôte pas la subsistance de chaque jour.
»Ô Être généreux, Ton trésor du mystère
Au guèbre et au chrétien donne leur nourriture
Tu offres Ton festin même à tes ennemis 
Alors, à Tes amis, ouvre grandes les portes.»
Dieu a dit au zéphire d'étendre sur la terre un tapis d'émeraude. Il a ordonné aux nuages du printemps de nourrir les tendres plantes dans le sein de la terre. Il a paré les arbres d'un habit de feuillage, vert comme un vêtement d'honneur de la nouvelle année, et le printemps venu, Il les a couronnés de fleurs. Par Sa puissance infinie, le suc de la canne est devenu un miel et, par Ses soins, le noyau de la datte se fait le palmier qui s'élance.
»Ô mon frère, les nuages, les vents, la lune, le soleil
avec  le ciel se meuvent pour te donner ton pain
Ne le mange pas en ingrat, ni n'oublie
la munificence de Dieu. C'est à ton intention
que le monde est en mouvement, et la création, continue.
Aux ordres de Dieu, soumets-toi. Injuste serait l'insoumission.»
Telle est la tradition qui nous a été rapportée sur l'autorité du maître des créatures, du plus parfait des mortels, du dernier des Prophètes, Mohammad l'Elu, le miséricordieux. Que les bénédictions de Dieu l'accompagnent!
»Intercesseur dont les souhaits sont exaucés 
Prophète généreux, mince et grand, beau, aimable
marqué, lui, le dernier, du sceau de Prophétie.
Pour le mur de ceux qui ont un soutien tel que Toi 
Quelle inquiétude peut-on ressentir? 
Et sur la mer quelle crainte veux-tu avoir, si tu as Noé pour pilote?
Il a atteint le seuil suprême des parfaits
Par sa beauté, il a dissipé les ténèbres
Sublimes furent ses qualités, priez pour Lui et pour les Siens.»
La tradition rapporte encore que, chaque fois qu'un des coupables et malheureux serviteurs de Dieu élève vers Sa cour la main du repentir dans l'espoir d'être exaucé, Dieu très haut d'abord ne lève pas les yeux sur lui. L'invoque-t-il à nouveau, que Dieu à nouveau se détourne. Et s'il L'implore, gémissant, suppliant une troisième fois, Dieu dit alors: «Ô mes anges, de mon serviteur j'ai eu pitié. Il n'a point d'autre Seigneur que moi. Je lui ai donc accordé son pardon. J'ai répondu à sa prière et je lui ai donné le nécessaire, honteux devant tant de gémissements et de supplications.»
»Contemple la générosité, la bonté du Seigneur 
La faute incombe à son esclave, et c'est Lui qui rougit pour l'autre.»
Les hommes assidus à prier dans le temple de Sa gloire avouent l'imperfection de leur culte et disent: «Nous ne T'avons pas adoré selon ce qui T'est dû.» Et ceux qui sont plus près de Lui et tentent de décrire l'éclat de Sa beauté, saisis d'étonnement, s'écrient: «Nous ne T'avons pas connu comme il convient de Te connaître.»
»Si quelqu'un me dit: «Décris-le», comment dire l'indescriptible? 
Celui qui ne s'appartient pas ne peut décrire ni parler. 
Les amoureux sont les victimes de l'objet aimé. 
Les victimes gardent dans leur gorge leurs cris.»
Un sage avait une fois passé sa tête dans le collet de la méditation, et il se trouvait en extase. Lorsqu'il sortit de cet état, l'un de ses compagnons lui dit en le plaisantant: «Quel don nous as-tu apporté de ce jardin où tu étais?
— J'avais dans l'esprit, dit le sage, que, quand je parviendrais au rosier, je remplirais de roses le pan de ma robe, pour les offrir à mes amis. Mais lorsque j'arrivai près des roses, leur parfum m'enivra tellement que le pan de ma robe me tomba des mains.»
»Rossignol,
Apprends du papillon la manière d'aimer 
L'ivresse de son vol le consume en silence 
Présomptueux sont ceux qui traquent le divin 
L'initié n'en dit rien et en perd connaissance.»
»Ô Toi qui transcendes les sentiments, l'imagination et la pensée et tout ce qu'on a dit, 
et lu, et entendu 
Le rideau est tombé, notre vie est finie 
Nous n'avions commencé qu'à épeler ton nom.» 
Si les écrits de Saadi ont trouvé grâce aux yeux de tous, si l'écho de ses paroles s'est répandu sur toute la terre, si sa plume, plus douce et plus agréable que le miel et le sucre, fait qu'on porte sur soi ses écrits comme des pages d'or, tout cela ne doit pas être attribué à son talent ni à son éloquence. Sa gloire est due tout entière au Dieu du monde, Abou Baqr Ibn Saad Ibn Zangui. Il a daigné jeter sur Saadi un regard de faveur, lui accorder sa très haute protection et lui témoigner une constante bienveillance. A son exemple, tous les hommes, grands et petits ont été portés à l'aimer, car les hommes se règlent sur la religion de leurs rois.
»Tu as daigné jeter les yeux sur moi, qui suis indigne 
et mes œuvres depuis sont devenues soleils.
S'il te plaît d'aimer les défauts de l'esclave ses faiblesses, 
pour tous, deviennent des vertus.»
»Un jour que j'étais au bain, un peu de guil 
tomba de la main de mon ami, ami du Sultan, dans ma main.
«Es-tu musc, ambre gris, toi dont le seul parfum m'enivre?
— Je n'étais, me dit-il, qu'un peu de vile argile
mais j'ai vécu, durant quelque temps, avec la rose
et le mérite de mon amie a laissé sur moi son parfum.
Sans elle, je serais toujours ce que j'étais, un peu d'argile.»
Ô mon Dieu, Maintiens la paix sur la contrée pure de Chirãz jusqu'au jour de la résurrection, grâce à la sollicitude des sages et de ses sages gouverneurs.
»Il n'y a point de souci à prendre des caprices de la fortune pour le pays de Perse, 
tant qu'il aura pour chef un être tel que toi 
Personne aujourd'hui ne signale Ton seuil franchi, dans l'univers, un tel bonheur. 
Il t'appartient d'aider l'esprit des malheureux,
et c'est à nous de rendre grâces 
et à Dieu, créateur du monde de te dispenser ses bienfaits. 
Ô Dieu, préserve du vent de l'infortune les territoires de la Perse 
aussi longtemps que terre et vent se maintiendront.»
Une nuit, je pensais aux jours écoulés, je soupirais sur ma vie dissipée et sur le temps perdu. Alors que je perçais la pierre de mon cœur avec le diamant de mes larmes, je prononçai à travers mes pleurs ces quelques vers sur mon état:
«A chaque instant s'envole un souffle de la vie
et je ne sais que trop qu'il m'en reste bien peu.
Ô toi dont sont passés cinquante ans d'existence
et qui demeures dans le sommeil, comprendras-tu
ces cinq jours qui te restent? Je dis qu'il est indigne
celui qui est parti sans rien laisser. On entend sonner les
timbales 
du départ, et tu n'as même pas ficelé ton paquet 
Quand s'éveille la caravane, le doux dormir estompe au 
pèlerin la route."
"Quiconque est venu au monde a bâti sa propre maison  
et puis s'en est allé, laissant sa demeure à un autre 
qui voulait sa propre maison lui aussi, et nul n'achèvera la
tienne.
Evite dans ta vie l'inconstance du monde. 
C'est un ami trompeur, préserve l'amitié. 
Puisqu'il faut tous mourir, ceux qui ont bien ou mal vécu. 
Heureux celui qui gagne, comme tireur au jeu de boules 
d'avoir été utile et généreux. Pense aux vivres, pour l'autre vie 
Personne, après ta mort, ne t'en apportera. 
La vie est une neige au soleil de juillet 
Elle fond, il n'en reste rien, et son possesseur la néglige. 
Ô toi qui es allé au marché les mains vides 
Tu n'en reviendras pas avec ton filet plein. 
Celui qui mange son blé en herbe, à la moisson sera glaneur»
Après ces réflexions, je jugeai convenable de m'écarter de la société, de me tenir dans ma retraite, d'effacer de mes propos les paroles futiles et de les éviter:
«Les sourds-muets, ceux dont on a coupé la langue
et qui se tiennent dans leur coin
Valent tous les bavards, langues intarissables!»
Sur ces entrefaites, un de mes amis qui avait été mon compagnon de caravane et partagé ma litière, ouvrit ma porte et entra, selon son habitude. Bien qu'il fût gai et enjoué et qu'il eût étendu entre nous le tapis de l'affection, je ne répondis pas à ses questions et ne levai pas la tête au-dessus du genou de la méditation. Il me regarda d'un air irrité et me dit:
«Maintenant que tu peux parler, ô mon frère 
Parle, accueille-moi et sois bon. 
L'envoyé de la mort frappera demain à ta porte 
Alors, tu retiendras ta langue»
Un de ceux qui m'étaient attachés l'instruisit de ce qui était advenu: «Un tel a formé le dessein et pris la ferme résolution de se livrer assidûment, et tout le reste de sa vie, au culte de Dieu, et il a choisi le silence. Toi aussi, si tu le peux, enfuis-toi, que le chemin de ta retraite soit le bon.»
Mon ami répondit: «Par la gloire de celui qui est le plus grand, et par notre vieille amitié, je le jure, je ne prononcerai plus une parole et n'avancerai plus d'un pas. J'attendrai qu'il parle comme à l'accoutumée, parce qu'affliger le cœur de ses amis est une folie, tandis qu'expier la violation d'un serment est facile. Il est contraire à la justice et à l'avis des sages que le sabre de ‘Ali demeure dans son fourreau et que la langue de Saadi, dans son palais, demeure inerte.
«Qu'est-ce que la langue dans la bouche, ô homme instruit? 
C'est la clef du trésor de l'homme de mérite 
Quand la porte est fermée, comment peut-on savoir 
si c'est boutique de joaillier, ou mercerie? 
»Si le silence devant le sage est hommage de politesse 
Essaie quand même de parler, de bien parler, quand il convient.»
Deux choses font que la raison parfois s'emporte
se taire quand il faut parler et parler au lieu de se taire.»
En définitive, je n'eus pas la force de m'empêcher de répondre à mon ami. M'abstenir me semblait impoli: n'était-il pas un ami sincère, un camarade avec qui je m'étais toujours bien accordé?
«Si tu es querelleur
Dispute avec celui dont tu n'as pas besoin
ou bien cherche celui de qui tu peux t'enfuir!»
Je me mis donc à parler, et nous sortîmes pour une promenade. Le printemps venait de renaître. Le froid le plus vif avait pris fin, le temps était venu du règne de la rose.
»Les arbres avaient mis leurs chemises de feuilles 
robes de fête des gens heureux.»
»C'était au premier jour du mois Jalãlien, en avril 
Le rossignol chantait dans les rameaux, les arbres 
La rose rouge avait la rosée pour parure 
comme une perle au front d'un garçon coléreux.»
C'est ainsi que, par hasard, je passais une fois la nuit, avec l'un de mes amis, dans un jardin. C'était un jardin merveilleux, un lieu de charme et de délices. De beaux arbres y étaient rassemblés, les fleurs y étincelaient comme des éclats de cristal répandus sur le sol. Le collier des pléiades était suspendu aux pampres de ses vignes.
»Un jardin au ruisseau venu d'une fontaine
Un verger aux oiseaux qui échangeaient leurs chants.
Celui-là est orné de tulipes moirées 
Celui-ci est garni de fruits de toutes espèces 
Sous l'ombre des rameaux le vent avait jeté 
un tapis de couleurs diaprées et frémissant.»
Au matin, lorsque l'intention de rentrer l'emporta, je vis mon ami qui avait rempli le pan de sa robe de roses, de basilics, d'hyacinthes et d'amarantes. Il projetait d'aller à la ville. Je lui dis:
«Comme tu le sais, la rose du jardin ne dure pas. Il n'y a point la moindre fidélité dans les promesses des parterres, et les sages ont dit: "Toute chose qui ne dure pas ne convient pas à l'amour."
— Mais alors, me dit-il, quelle serait la route à suivre, d'après toi?
— Et si je composais, pour le plaisir des lecteurs et l'amusement des esprits, le livre du "Jardin des roses". Le vent de l'automne ne ravagera plus de sa violence les pétales, et les révolutions du temps ne changeront plus les douceurs du printemps en rigueurs d'arrière saison.»
«A quoi peut te servir un plateau plein de roses? 
Un pétale du "Jardin des roses" te suffira 
La fleur en quelques jours est morte
Vivant, mon jardin restera!»
Je n'avais pas fini de parler, que mon ami laissa échapper les roses qu'il avait jetées dans le pan de sa robe. Il saisit la mienne et me dit: «Un homme généreux ne promet que ce qu'il peut tenir.»
Quelques jours passèrent, et un ou deux chapitres tombèrent d'eux-mêmes sur le papier. Ils traitaient de la bonne société et des règles de la conversation, dans un style qui pouvait être utile aux orateurs et agrémenter l'art d'écrire de ceux qui sont au service des princes. En un mot, il restait encore des roses quand le «Jardin des roses» vint à sa fin.
Il sera terminé lorsqu'il aura été agréé à la cour du roi… Sa’d, fils du très grand Atãbac… Modhaffar-Eddine Abou Bacr Ibn Saad Ibn Zangui (que Dieu très-grand éternise leur bonheur à tous deux, qu'il les fasse parvenir à toutes sortes d'heureux succès!); et lorsque ce roi l'aura lu avec l'œil de sa bienveillance royale.
[…]
A nouveau ma pensée, timide comme une nouvelle mariée qui ne se croit pas assez belle, ne lèvera pas la tête, ne détachera pas l'œil du désespoir de dessus ses pieds à cause de sa honte; et elle ne se découvrira devant les sages, que lorsqu'elle sera embellie par l'approbation du grand émir, savant, juste, Abou Barc Ibn Abi Nasr … parce qu'il est l'objet des éloges des grands de la terre et réunit les nobles qualités.
»Si quelqu'un, à l'ombre de sa protection est admis 
Toute faute devient vertu, l'ennemi devant lui s'incline»
Un service est assigné à chacun des esclaves et serviteurs, de sorte que s'ils mettent un peu de négligence et de paresse à s'en acquitter, ils s'exposent aux reproches et aux réprimandes, excepté les derviches dont le pouvoir est de rendre des actions de grâces pour les bienfaits des grands, et dont l'obligation est de célébrer leurs belles qualités et de prier pour eux. Il vaut mieux accomplir une telle tâche en l'absence des grands qu'en leur présence; car cette dernière conduite est voisine de l'artifice et de la flatterie, et celle-là, éloignée de toute affectation, mérite plus d'être approuvée.
»Le dos voûté du ciel s'est redressé de joie 
depuis que tu es né de la mère des temps. 
Lorsqu'un des serviteurs peut travailler pour tous
et qu'il est désigné, la sagesse rayonne
et la bonté du Créateur.
Celui qui a vécu en homme réputé
a trouvé l'éternel bonheur. Le souvenir
du bien qu'il a pu faire aide son nom à vivre.
L'homme de vérité te louange ou t'oublie
Que t'importe? Le Beau n'a pas besoin de fards!»
Excuse de  l'imperfection de mon hommage et motif du choix que j'ai fait de la retrait cette imperfection et cet éloignement que je montre à m'acquitter avec assiduité de l'hommage dû à la cour du roi, sont fondés sur ce que des sages indiens disaient au sujet des qualités de Budhurjméhr: ils ne lui connaissaient d'autre défaut que celui de s'énoncer tardivement, c'est-à-dire qu'il le faisait avec beaucoup de lenteur, et qu'il fallait que l'auditeur attendît longtemps, avant qu'il prononçât son discours. Budhurjméhr entendit ce reproche et dit: «Réfléchir, en se demandant à soi-même: que dirai-je? Vaut mieux que de se repentir, en disant: mais, pourquoi donc  ai-je parlé?»
[…]
A plus forte raison, si j'ai l'audace de discourir sous le regard des principaux officiers de la cour souveraine (que sa victoire soit glorifiée!), qui est le point de réunion des gens sensés et le centre des savants profonds, j'aurai commis une effronterie, et j'aurai apporté à la cour du premier personnage une marchandise de peu de valeur. Car la verroterie, ou le jayet, au bazar des joailliers ne vaut pas un grain d'orge; un flambeau allumé devant le soleil ne donne pas de lumière, et le minaret élevé au pied du mont Alwand paraît bas.
»Sur qui prétend lever la tête, 
l'ennemi, de toutes parts, se précipite. 
Saadi qui est à terre est libre. 
Personne ne veut attaquer celui qui est tombé. La réflexion
d'abord, ensuite la parole 
D'abord, les fondations, et après vient le mur.» 
[…] On demandait au sage Loqmãn le nom du philosophe qui lui avait enseigné la sagesse. Il répondit: «Je l'ai apprise des aveugles. Tant qu'ils n'ont pas tâté le terrain, ils n'y poseront pas le pied.» 
Avant d'entrer, pense à sortir! Éprouve ta virilité. Après, prends femme.
»Le coq peut être fier d'être fort au combat
Que vaudrait-il devant le faucon, l'airain des serres?
Si le chat est un lion pour prendre la souris
Il sera la souris devant une panthère.»
[…]
J'ai regardé comme convenable la brièveté du discours; en conséquence, ce jardin agréable et ce verger touffu se sont trouvés divisés en huit chapitres, comme le paradis a huit portes. Il a été abrégé, afin que sa lecture ne causât aucun ennui.
Chapitre I: Touchant la conduite des rois.
Chapitre II: Touchant la conduite des derviches. 
Chapitre III: Touchant la modération des désirs.
Chapitre IV: Touchant les avantages du silence.
Chapitre V: Touchant la jeunesse et l'amour.
Chapitre VI: Touchant aux atteintes de l'âge.
Chapitre VII: Touchant l'influence de l'éducation.
Chapitre VIII: Touchant les bienséances en société.
Traduit par Pierre Seghers