Préface de Saadi

Touchant la conduite des rois

Touchant la conduite des...

Touchant la modération des...

Touchant les avantages du...

Touchant la jeunesse et l'amour

Touchant aux atteintes de l'âge

Touchant l'influence de...

Touchant les bienséances en...

Anecdote 1
Anecdote 2
Anecdote 3
Anecdote 4
Anecdote 5
Anecdote 6
Anecdote 7
Anecdote 8
Anecdote 9
Anecdote 10
Anecdote 11
Anecdote 12
Anecdote 13
Anecdote 14
Anecdote 15
Anecdote 16
Anecdote 17
Anecdote 18
Anecdote 19
Anecdote 20
Anecdote 21
Anecdote 22
Anecdote 23
Anecdote 24
Anecdote 25
Anecdote 26
Anecdote 27
Anecdote 28
Anecdote 29
Anecdote 30
Anecdote 31
Anecdote 32
Anecdote 33
Anecdote 34
Anecdote 35
Anecdote 36
Anecdote 37
Anecdote 38
Anecdote 39
Anecdote 40
Anecdote 41
Anecdote 42
Anecdote 43
Anecdote 44
Anecdote 45
Anecdote 46
Anecdote 47
Anecdote 48
Anecdote 49
Anecdote 50
Anecdote 51
Anecdote 52
Anecdote 53
Anecdote 54
Anecdote 55
Anecdote 56
Anecdote 57
Anecdote 58
Anecdote 59
Anecdote 60
Anecdote 61
Anecdote 62
Anecdote 63
Anecdote 64
Anecdote 65
Anecdote 66
Anecdote 67
Anecdote 68
Anecdote 69
Anecdote 70
Anecdote 71
Anecdote 72
Anecdote 73
Anecdote 74
Anecdote 75
Anecdote 76
Anecdote 77
Anecdote 78
Anecdote 79
Anecdote 80
Anecdote 81
Anecdote 82
Anecdote 83
Anecdote 84
Anecdote 85
Anecdote 86
Anecdote 87
Anecdote 88
Anecdote 89
Anecdote 90
Anecdote 91
Anecdote 92
Anecdote 93
Anecdote 94
Anecdote 95

Conclusion

یکی از ملوک را مرضی هائل گرفت که اعادت ذکرآن ناکردن اولی. طایفه ی حاکمای یونان متّفق شدند که مرین درد را دوایی نیست مگر زهره ی آدمی به چندین صفت موصوف. بفرمود طلب کردن. دهقان پسری یافتند بدان صفت که حکیمان گفته بودند. پدرش و مادرش را بخواند و به نعمت بیکران خشنود گردانیدند و قاضی فتوا داد که خون یکی از رعیّت ریختن سلامت پادشه را روا باشد. جلّاد قصد کرد، پسر سر سوی آسمان برآورد و تبسّم کرد. ملک پرسیدش که درین حالت چه جای خندیدنست؟ گفت: ناز فرزندان بر پدر و مادرباشد و دعوی پیش قاضی برند و داد از پادشه خواهند. اکنون پدر و مادر به علّت حطام دنیا مرا به خون در سپردند و قاضی به کشتن فتوا داد و سلطان مصالح خویش اندر هلاک من همی بیند به جز خدای عزّوجل پناهی نمی بینم
پیش كه برآورم زدستت فریاد؟                   هم پیش تو از دست تو گر خواهم داد
سلطان را دل ازین سخن بهم برآمد و آب در دیده بگردانید و گفت: هلاک من اولی ترست از خون بی گناهی ریختن. سر و چشمش ببوسید و در کنار گرفت و نعمت بی اندازه بخشید و آزاد کرد و گویند هم درآن هفته شفا یافت 


هم چنان  در فكر آن بیتم  كه گفت:            پیلبانى بر لب دریاى نیل 


زیر پایت گر بدانى حال مور                   هم چو حال توست زیر پاى پیل

Un des rois avait une maladie épouvantable dont il ne convient pas de répéter le nom. Une troupe de médecins grecs s'accordèrent à dire: «Il n'y a point de remède pour cette maladie, si ce n'est le fiel d'un homme présentant tels et tels signes.» Le roi ayant ordonné que l'on recherchât cet homme, on trouva un fils de villageois ayant les caractéristiques que les médecins avaient dites. Le roi manda son père et sa mère, et obtint d'eux, à force d'argent, qu'ils lui abandonnassent sa vie. Le cãdhi délivra une autorisation portant qu'il était permis de répandre le sang d'un sujet pour la vie du roi. Le bourreau se disposa donc à tuer l'enfant.
Celui-ci leva son visage vers le ciel et se mit à rire. Le roi demanda: «Quel sujet y a-t-il de rire dans cette circonstance?» Le jeune garçon répondit: «Choyer un enfant est une obligation pour ses père et mère; on porte les procès devant le cãdhi; et l'on demande justice au roi. Or, maintenant mon père et ma mère m'ont livré au supplice, en échange des fausses richesses de ce monde; le cãdhi a rendu un arrêt pour qu'on me tue, et le sultan ne voit son salut que dans ma perte. Je n'aperçois donc pas de refuge, si ce n'est auprès de Dieu tout-puissant!
»Devant qui élèverai-je mes cris contre toi? 
C'est à toi-même, devant toi-même que je demande la justice.»
Le roi, touché de ces paroles, ne put s'empêcher de répandre des larmes. «Il vaut mieux mourir, dit-il, que de répandre le sang innocent.» Ensuite, ayant embrassé le jeune homme sur la tête et les yeux, il le serra dans ses bras, et le renvoya, libre et comblé de présents. On dit que dans la semaine il recouvra la santé, sans avoir recours à aucun remède. 
»Et moi, je me souvins de ce que m'avait dit un cornac, en Egypte:
«Un gardien d'éléphants me dit, au bord du Nil, 
"La fourmi, sous tes pieds, y songes-tu parfois? 
Sous la patte de l'éléphant, que serais-tu?"»