گروهى حكما به حضرت کسری به مصلحتی در سخن همی گفتند و بزرگمهر که مهتر ایشان بود خاموش. گفتندش: چرا با ما د رین بحث نگویی؟ گفت: وزیران برمثال اطبّااند و طبیب دارو ندهد جز سقیم را. پس چون ببینم که رای شما برصوابست مرا بر سر آن سخن گفتن حکمت نباشد
چو كارى بى فضول من بر آید مرا در وى سخن گفتن نشاید
و گر بینم كه نابینا و چاه است اگر خاموش بنشینم گناه است
Plusieurs sages rassemblés dans la salle d'audience du palais de Casrã traitaient d'une affaire importante. Seul, Budhurjméhr gardait le silence. On lui dit: «Pourquoi ne donnes-tu pas ton avis dans cette discussion?
— Les vizirs sont comme les médecins, qui ne doivent donner de remède qu'aux malades, répondit-il. Quand je vous vois prendre le meilleur parti, que peut-il me rester à dire?
»Quand une affaire, de mon secours peut se passer
Parler à son sujet me paraît inutile.
Mais quand je vois l'aveugle et un puits à côté
Si je m'assieds, muet, alors, je suis coupable.»