یاد دارم كه درایّام طفولیّت متعبّد بودمی و شب خیزومولع زهد و پرهیز. شبی درخدمت پدررحمةالله علیه نشسته بودم وهمه شب دیده برهم نبسته و مصحف عزیزبرکنارگرفته و طایفه ای گرد با خفته. پدررا گفتم: ازاینان یکی سر برنمی دارد که دو گانه ای بگزارد، چنان خواب غفلت برده اند که گویی نه خفته اند که مرده اند. گفت: جان پدر تو نیز اگر بخفتی به ازآن که در پوستین مردم افتی
نبیند مدّعى جزخویشتن را كه دارد پرده ی پنداردرپیش
گرت چشم خدا بینى ببخشند نبینى هیچ كس عاجزترازخویش
Dans mon enfance, j'étais fort attaché à toutes les pratiques de la dévotion: je me levais au milieu de la nuit, je veillais longtemps, je pratiquais la continence. Une nuit, alors que je n'avais pas fermé l'œil, j'avais pris l'illustre Coran avec moi, pour le lire. J'étais assis auprès de mon père, tandis que toute la famille dormait autour de nous. «Il n'y a pas un des nôtres, lui dis-je, qui se lèverait pour prier; tous dorment, comme s'ils étaient déjà morts.
— Ame de ton père, mon cher fils, me répondit-il, si toi aussi tu étais endormi, cela vaudrait mieux que de tanner la peau des autres... »
»L'homme présomptueux ne voit rien que lui-même
Le voile de l'orgueil flotte devant ses yeux.
L'œil de Dieu, s'il lui était prêté, et qu'il regarde
Il ne verrait personne de plus faible que lui.»