درویشی را شنیدم که درآتش فاقه می سوخت و رقعه برخرقه همی دوخت و تسکین خاطر مسکین را همی گفت
به نان خشک قناعت كنیم وجامه ی دلق كه بارمحنت خود به، كه بارمنّت خلق
کسی گفتش: چه نشینی که فلان درین شهرطبعی کریم دارد و کرمی عمیم، میان به خدمت آزادگان بسته و بردردلها نشسته. اگر برصورت حال تو چنان که هست وقوف یابد پاس خاطرعزیزان منّت دارد وغنیمت شمارد. گفت: خاموش که در پسی مردن، به که حاجت پیش کسی بردن
همه رقعه دوختن به والزام گنج صبر كز بهر جامه، رقعه برخواجگان نبشت
حقّا كه با عقوبت دوزخ برابراست رفتن به پایمردى همسایه دربهشت
J'ai entendu raconter qu'un derviche brûlait dans le feu de la pauvreté, qu'il cousait haillon sur haillon, et qu'il consolait son cœur en se disant ces vers:
«Je ne vis que de pain et d'eau et n'ai qu'un froc
Je préfère porter le poids de ma misère
que d'être l'obligé tout chargé de fardeaux.»
Quelqu'un lui dit: «Pourquoi restes-tu tranquille? Un tel, qui habite la ville, a un caractère généreux, et c'est un homme bienfaisant. Il se tient tout prêt à servir ceux qui sont bien nés, et il est désireux de gagner les cœurs. S'il est informé de ta situation, il regardera comme une obligation de te rendre service.
— Tais-toi! répondit le derviche. Il vaut mieux mourir dans l'indigence que d'étaler ses misères devant les yeux des autres. N'a-t-on pas dit:
"Recoudre des haillons, se tenir dans le coin
de la patience, vaut mieux qu'écrire des requêtes
pour quémander sa robe aux marchands. C'est enfer
d'aller en paradis sur les jambes des autres! "