جالینوس ابلهی را دید دست درگریبان، دانشمندی زده و بی حرمتی همی کرد، گفت: اگر این نادان نبودی کار وی با نادانان بدینجا نرسیدی
دو عاقل را نباشد كین و پیكار نه دانایى ستیزد با سبكسار
اگرنادان به وحشت سخت گوید خردمندش به نرمى دل بجوید
دو صاحبدل نگه دارند مویى همی دون سركشى و آزرم جویى
و گربرهردو جانب جاهلانند اگرزنجیرباشد بگسلانند
یكى را زشتخویى داد دشنام تحمّل كرد و گفت: اى خوب فرجام
بترزانم كه خواهى گفتن آنى كه دانم عیب من چون من ندانى
Jãlinoùs vit un sot qui avait saisi un savant au collet et le traitait sans respect, d'une manière indigne. Il dit: «Si celui-ci était un vrai savant, un sage, son affaire n'en serait pas arrivée là avec un ignorant.»
»Il n'y aura pas d'inimitié ni de disputes entre deux sages
L'altercation et la querelle, le savant les évitera
Aux insultes de l'ignorant, l'homme averti oppose à l'autre
des paroles d'apaisement. Deux sages qui vont, discutant
Ne rompront pas entre eux un cheveu; l'opiniâtre
et l'homme modéré ont la même sagesse.
Mais, si des deux côtés, viennent des ignorants
Quand même ce cheveu serait comme une chaîne
Ils n'auront de répit qu'après l'avoir rompu.
Un brutal outragea un sage. La patience
Laissa passer l'orage: «Puisses-tu être heureux
Mon frère, lui dit-il, car je suis encor pire
que tu ne le diras: je connais mes défauts,
Tandis que toi, tu les ignores...»