یکى درمسجد سنجاربه تطوّع بانگ گفتی به ادایی که مستمعان را ازو نفرت بودی و صاحب مسجد امیری بود عادل، نیک سیرت. نمی خواستش که دل آزرده گردد. گفت: ای جوانمرد! این مسجد را موذنانند قدیم. هر یکی را پنج دینارمرتّب داشته ام ترا ده دینارمی دهم تا جایی دیگر روی. برین قول اتّفاق کردند و برفت. پس ازمدّتی درگذری پیش امیر بازآمد. گفت: ای خداوند! برمن حیف کردی که به ده دینارازآن بقعه بدرکردی که این جا که رفته ام بیست دینارم همی دهد تا جای دیگر روم و قبول نمی کنم. امیرازخنده بی خود گشت و گفت: زنهارتا نستانی که به پنجاه راضی گردند
به تیشه كس نخراشد ز روى خارا گل چنان كه بانگ درشت تو مى خراشد دل
Dans une mosquée de Sinjãr se trouvait un muezzin dont la voix écorchait les oreilles lorsqu'il proclamait l'appel à la prière. Le chef de la mosquée, émir juste et honnête, ne voulut point que le cœur de cet homme fût vexé, et il lui dit:
«Ô homme généreux, à cette mosquée sont attachés depuis longtemps des muezzins qui reçoivent un traitement de cinq dinars par mois. Je t'en donnerais dix, si tu acceptais d'aller ailleurs.» L'homme tomba d'accord là-dessus, et partit.»
Quelque temps après, il revint trouver l'émir et lui dit:
«Ô seigneur, vous m'avez fait faire un mauvais marché en m'éloignant de ce pays pour dix dinars: ceux que j'ai été trouvé m'en offrent vingt pour que je consente à passer ailleurs. Alors, je ne les accepte pas.»
— Garde-toi de les accepter, répondit l'émir en riant. Ils consentiront bientôt à t'en offrir cinquante.
» L’herminette raclant la pierre
Ne vaut pas ton cri qui racle le cœur!