Si ce n'était la tyrannie du ventre, nul oiseau ne tomberait dans le filet de l'oiseleur. Les sages ne mangent que le plus tard possible; les dévots, jusqu'à ce qu'ils soient à moitié rassasiés; les religieux, seulement afin de ne pas mourir d'inanition; les jeunes gens, jusqu'à ce qu'on leur enlève les plats, et les vieillards, jusqu'à ce qu'ils transpirent de fatigue. Quant aux Calenders, tant qu'ils ne sont pas à bout de souffle et que, sur table, il reste une bouchée.
» L'esclave de son ventre, durant deux nuits, ne peut dormir
L'indigestion d'abord. Les affres de la faim le tourmentent ensuite.»