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  • 22/10/2011
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La foi a un effet bénéfique

enfant

   La foi, bouclier le plus sûr de l’âme, a un effet bénéfique profond, et règle minutieusement le comportement du Croyant. Elle entretient le sens de la responsabilité individuelle et collective, prévient la corruption morale, et crée un climat de sincérité et de vérité.

   Elle fait reposer sur les parents la responsabilité sérieuse de fonder les assises solides du bonheur de leurs enfants, de suivre de près leurs habitudes, de faire naître en eux la flamme de la foi, et de leur inculquer l’amour des valeurs élevées.

Le quatrième Imam -que la paix soit sur lui- dit à propos de cette responsabilité envers les enfants: «Tu es responsable de ce que tu lui dispenseras en matière de bonne éducation, de preuves du Créateur, et des moyens de Lui rendre culte.»1

   Raymond Pitch: «Il ne suffit pas de respecter formellement la religion au foyer. Certes pas. Les parents doivent plutôt mettre en valeur les lumières de la foi à travers leurs moindres actes, attitudes et sentiments.

   Débarrassez la religion, aux yeux de vos enfants, des liens surajoutés, et entreprenez de leur inculquer ses principes et fondements salutaires dans leurs esprits purs et sains qui n’attendent que vos conseils et exhortations. Cela confortera leur confiance et leur foi dans les étapes cruciales de la vie, et les gardera de la déviation et de la dégradation.»2

   «Les personnes intelligentes ont soif de bonne éducation comme les semis ont besoin de pluie.»3 disait l’Imam ’Ali.

Dans son livre «L’éducation des enfants difficiles»4, Gilbert Robin écrit: «Il est possible que certains s’irritent si j’affirme que la politesse, comme la marche ou la parole, s’acquiert naturellement; ou en d’autres termes, elle est la première fonction sociale, ou l’ABC de la civilisation.

   Il faut savoir que l’intelligence ne joue aucun rôle dans l’apprentissage de la politesse. Celle-ci s’instaure chez l’homme, bien avant l’éveil de la pensée, et l’émergence de ses signes. La politesse se sert de l’intelligence, sans en procéder. Je suis très navré quand j’entends une maman dire à son enfant: «Quand tu seras grand tu comprendras...», parce que les habitudes qui n’ont pas été prises dès l’enfance ne peuvent pas être acquises plus tard, par la raison. On peut dire que l’éducation est un esprit efficace actif qui nous préserve de l’égarement, et nous ouvre le chemin le plus juste et le plus court pour la réalisation de nos actes.

   L’éducation ne permet aucune stagnation ni inertie, et tout comme elle s’oppose à la violence des sentiments et penchants, elle préserve aussi, de l’inimitié et de la haine. Elle rend l’homme sociable, et l’empêche de se désintéresser des autres, et de se replier sur soi-même, comme c’est la tendance générale.

Une personne éduquée connaît évidemment moins de solitude. L’éducation, en ce sens qu’elle est générale, fait de l’homme un être social; elle est donc une question universelle. Elle est notre première langue vivante sociale, et aussi la cause de l’éveil.»

Notes:

(1) Voir Al-Wafi, chapitre de la foi et de l’incroyance.

(2) «Nous et nos enfants», (retraduit du persan).

(3) Ghurar ul Hikam.

(4) Collection «Que sais-je». P.U.F, retraduit du persan.

Source: MOUSSAVI LARI. M, Problèmes moraux et psychologique, traduit par Nahid Chahbãzi, éd: Daftar-é-Nachr-é-Farhang-é-islãmi, Téhéran, 2003, PP.167-168.

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