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  • 24/10/2011
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La cupidité (2)

cupidité

   Le succès ne consiste pas à devancer les autres en matière de possessions matérielles, ni à uvrer à maintenir cette supériorité. Les valeurs matérielles ne pourraient jamais devenir l’axe principal de la vie, et il n’est pas juste que l’on outrepasse pour les acquérir, les limites de la vertu et de la piété, ni de reléguer aux oubliettes les principes humanistes.

Le Dr. Alexis Carrel, prix Nobel de Médecine en 1940, écrivait: «Dans l’ambiance intellectuelle créée par le libéralisme, la notion de profit a envahi tout le domaine de la conscience; et la richesse est comme le plus grand don. Le succès se mesure par l’unité monétaire. La recherche du profit s’est frayé la voie dans les banques, l’industrie et le commerce et dans toutes les autres activités humaines.

   Une société qui reconnaît la primauté à l’économie, ne peut pas tendre à la vertu. Car la vertu demande une obéissance aux lois de la vie et quand on se limite aux activités économiques, on cesse totalement de suivre les lois naturelles. Il n’est pas exagéré de dire que la vertu nous conduit à la Vérité, et régit l’ensemble des activités physiques et psychiques conformément à ces lois.

   Un homme vertueux est comparable à un moteur fonctionnant normalement. Les déséquilibres et les agitations de la société contemporaine sont causées par la perte de la vertu.»

L’acquisition des valeurs morales et spirituelles est le but premier de l’existence et le plus important, plus précieux des avoirs. Celui dont l’âme déborde de trésors, ressent moins le besoin de recourir au monde matériel; il réalise une sorte d’indépendance qui ne le quittera qu’avec la vie. Une telle personne ne troquera pour rien au monde sa riche personnalité.

Source: MOUSSAVI LARI. M, Problèmes moraux et psychologique, traduit par Nahid Chahbãzi, éd: Daftar-é-Nachr-é-Farhang-é-islãmi, Téhéran, 2003, PP.179-180.

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