Nucléaire: Pékin et Moscou continuent à soutenir l’Iran
Réagissant au récent rapport de l’AIEA, le ministère russe des Affaires étrangères a fait part de sa «forte déception», déplorant que le rapport soit devenu «une source de tensions».
La Russie a critiqué la publication d’informations relatives au programme nucléaire iranien contenues dans un rapport de l’AIEA, estimant qu’elle réduirait les espoirs de dialogue avec Téhéran et laissant entendre qu’elle visait à saboter les chances d’une solution diplomatique.
«Nous avons des doutes sérieux quant au bien-fondé d’initiatives révélant au grand public le contenu du rapport, principalement parce que c’est précisément maintenant que semblaient apparaître des chances de nouveau dialogue entre les six médiateurs internationaux et Téhéran», a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Moscou a ajouté qu’il lui fallait du temps pour étudier le rapport s’il contenait de nouvelles preuves d’éléments militaires dans le programme nucléaire de l’Iran ou s’il s’agissait de rien de plus que de «remuer de manière délibérée ou non les émotions».
La Chine veut privilégier la voie diplomatique. Pékin a fait de la non-ingérence dans les affaires internes d’un pays une question de principe.
Pékin et Moscou ont réaffirmé depuis la réapparition du débat sur le nucléaire iranien, il y a quelques semaines, leur opposition à un nouveau train de sanctions qui viserait essentiellement les secteurs pétroliers et gaziers, jusque-là épargnés.
Source: Irna.ir
