Ce que fait Horr dans les champs de bataille
Traduit par M. Rastegar
Horr attaqua ensuite les ennemis alors qu’ils les défiaient en criant : «Je suis Horr qui tire sur vous son épée pour défendre les meilleurs des gens qui ont dressé leurs camps sur cette terre. Je vais vous frapper par les coups de mon épée, et vous ne pourrez me défier.» (1)
Il tua 40 guerriers des troupes d’Omar ibn Saad, avant qu’il tombe lui-même de sa monture. Le vénéré Imam Hussayn (S.L.) se précipita vers lui. Il essuya le sang qui avait couvert le visage de Horr et lui dit: «Tu étais un homme libre et ta mère t’avait bien appelé Horr (libre).» (2)
Puis, le vénéré Imam Hussayn (S.L.) dit ces vers: «Horr fut un homme libre de la tribu des Bani Riyah. Il fut patient au moment où les ennemis le frappèrent avec leurs lances. Il fut un homme libre le matin où il sacrifia sa vie pour Hussayn (S.L.).» (3)
Plusieurs siècles plus tard, à l’époque où le roi safavide, Shah Ismaïl Ier fit exhumer les dépouilles de Horr, il vit que son cadavre était resté intact et qu’il portait la pièce d’étoffe que le vénéré Imam Hussayn (S.L.) avait noué sur son front. Lorsqu’il le dénoua, du sang frais se jaillit des blessures. Ce fut certainement une preuve évidente de l’acceptation de la repentance de Horr par le Seigneur qu’était la plus belle.
Celui qui veut par gentillesse nous aider
Se compte des musulmans pratiquants
Il n’est que Horr dévoilant les ténèbres
Ivre de notre amitié, il chante le réveil
Notes:
(1) Nazari Monfared: Ibid., p. 304.
(2) Sharif al-Ghorshi, Bagher: La vie de l’Imam Hussayn (S.L.), Qom, éd. Dar al-Kotob al-Elmiyah, vol. 3, p. 221.
(3) Kharazmi: (مقتل), vol. 2, p. 10.; Mogharram : Ibid., p. 245.
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