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  • 9/12/2011
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Ridhã Khãn et l’élimination de la culture islamique

ridha khan

   Après avoir consolidé les assises de son règne, Ridhã Khãn, mit en application dès les premières années, de vastes programmes visant à éliminer la culture islamique de la société iranienne. Outre les restrictions qu’il imposa contre les religieux, il interdit les séances de deuil et discours religieux, ainsi que l’enseignement des questions religieuses et du Coran dans les écoles et la célébration de la prière collective. De même, des rumeurs circulèrent sur la suppression du voile islamique des iraniennes musulmanes.

Avant que Ridhã Khãn ait pu révéler ses buts sur une vaste échelle, le clergé engagé d’Iran était la première couche à protester contre ses démarches, connaissant bien les buts suivis dans les coulisses, les Ulémas engagés d’Isfahãn dirigés par l’Ayatollãh Hãj Aghã Nourollãh Esfahani procédèrent à une émigration vers Qom, en 1306 de l’Hégire solaire, en signe de protestation et procédèrent à un site.

   Les Ulémas des autres villes firent écho à cet acte contestataire. L’émigration de 105 jours des Ulémas à Qom (du 21 Shahrivar au 4 Dey 1306 de l’Hégire solaire) aboutirent à un repli de Ridhã Khãn; et le premier-ministre de l’époque -Mokhbére-saltané- s’engagea à réaliser les conditions, mais la mort en martyr du leader du soulèvement en Dey 1306 tué par les agents de Ridhã Khãn, mit pratiquement fin au sit-in.

Cet événement offrit une occasion propice au jeune séminariste, talentueux et brave, répondant au nom de Rouhollãh Khomeyni pour s’initier de près aux luttes menées par le clergé islamique contre Ridhã Khãn.

   Par ailleurs, quelques mois auparavant, à Nowrouz 1306 de l’Hégire solaire, l’Ayatollãh Bãfghi confronta Ridhã Khãn à Qom et par la suite, cette ville fut cernée par les forces militaires et cet éminent érudit combattant fut molesté par le roi et exilé à Rey. Cet événement et d’autres affaires similaires qui   se déroulaient dans l’assemblée législative, notamment les luttes menées par le fameux religieux   combattant, l’Ayatollãh Seyed Hassan Modaress, marquaient profondément de leurs empreintes l’esprit subtil et exalté de l’Imam.

Lorsque Ridhã Khãn dans le but de détruire le centre théologique de Qom, émit l’ordre de faire subir des examens gouvernementaux aux religieux, l’Imam Khomeyni se donna à en dénoncer les visées réelles et s’y opposa tout en avertissant certain Ulémas de grand renom de Qom qui, tout crédule jugeaient cette mesure de pas franchi en avant dans le sens des réformes.

   Malheureusement, dans ce temps, le clergé musulman d’Iran, cédant aux propagandes massives des médias gouvernemental aux conditions présentes, aux différends et aux échecs subis après la révolution constitutionnelle avait opté pour l’isolement; ainsi l’enseignement des matières comme la gnose et la philosophie qui éclairaient les idées et révélaient les problèmes et les malheurs du temps, fut interdit par les esprits déviés et les fanatiques fainéants. L’on finit par mettre l’Imam Khomeyni sous pression pour cesser ses cours de philosophie, de gnose et d’éthique et il fut donc contraint de changer le lieu des cours et enseigna clandestinement. Le fruit de ces efforts assidus fut l’éducation reçue par d’illustres personnalités comme l’Allãmeh Martyr, l’Ayatollãh Motahari.

Source: ANSARI. Hamid, Le récit de l’éveil, éd. Fondation pour la Rédaction et la Publication des œuvres de l’Imam Khomeyni, Téhéran, 1996, PP. 32-34.

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