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  • 18/2/2012
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Les mets du paradis

paradis

Traduit par Joseph Elysée

   Etre invité à un repas, manger un repas en vacances, manger servis au restaurant ou manger seul sont différentes façons de prendre son repas; chacune nous procure des plaisirs différents. Or, une description très détaillée nous a été donnée de la meilleure façon de prendre ses repas ainsi que des repas réservés aux élus du paradis. Au verset 15 de la sourate L’Homme, nous lisons:

وَ يُطافُ عَلَيْهِمْ بِآنِيَةٍ مِنْ فِضَّةٍ وَ أَکْوابٍ کانَتْ قَواريرَا

 On fera circuler parmi eux des plats d’argent et des coupes de cristal

et au verset 22 de la sourate Tur:

وَ اَمْدَدناهم بفاکهةٍ ولحمٍ مما يَشتَهونَ

 Nous leur procurerons les fruits et la viande qu’ils désirent

   Dans le paradis, il y a des cruches très belles près de rivières ou de sources, qui sont fermées avec de la cire d’abeille et dont il faut briser le couvercle pour en boire; une fois ouvertes, ces cruches dégagent un parfum agréable, comme le dit le verset 25 de la sourate Les Fraudeurs (Al-Mottaffefin):

يُسْقَوْنَ‌مِنْ‌رَحِيقٍ مَخْتُومٍ خِتامُهُ مِسْکٌ وَ فِي ذلِکَ فَلْيَتَنافَسِ الْمُتَنافِسُون

On leur donnera à boire un vin rare, cacheté

   Parfois un oiseau paradisiaque s’envolera et sera convoité par les habitants du paradis: « que Dieu soit loué, il viendra à eux sous la forme d’un oiseau rôti. En le mangeant, les habitants du paradis diront: الحمد للّه ربّ العالمين puis l’oiseau retrouvera la vie et s’envolera.

La première parole des habitants du paradis face à ces bienfaits est donc une parole de louange et leur dernière parole, une parole de gratitude envers Dieu (Commentaire facile, p 88 citant le commentaire Majma’-ol-bayan)

   Dans un hadith rapporté de l’Imam Bãqir (AS) citant le Prophète suprême (AS), nous lisons: « Tous les croyants au Paradis jouiront des jardins en grand nombre, avec des lits ou sans lits, quand cet ami de Dieu désirera manger, le repas qu’il avait souhaité sans même le nommer, lui sera servi sans attendre et sans être forcé à en faire la demande». (Noor-ol-tharalayn, vol.4, p.548).

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