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  • 28/2/2012
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Points partagés entre la démocratie religieuse et les démocraties occidentales

démocratie

Traduit par M. Rastegar

En outre, la démocratie religieuse et les démocraties occidentales se convergent en plusieurs points:

1- La participation des citoyens à la prise des décisions politiques, sociales, économiques, …

2- La liberté de l’opinion publique, et son expression dans l’action de l’État.

3- L’État du droit et le multipartisme.

4- Les mécanismes assurant l’expression libre de l’opinion publique et des opinions des partis politiques.

5- La société civile, et le respect de sa spontanéité et sa diversité.

6- La restriction de l’action de l’État dans le cadre des droits et des libertés des individus et des groupes sociaux.

7- Le respect de la pluralité des groupes sociaux, des intérêts et des valeurs.

8- La possibilité pour les minorités idéologiques de devenir majoritaire par la propagande.

9- La liberté du débat public et les échanges de vues et d’opinions.

10- L’égalité des groupes politiques pour accéder au pouvoir.

11- L’indépendance du pouvoir judiciaire, pour garantir les libertés civiles des individus et des groupes sociaux.

12- La séparation des pouvoirs.

13- La liberté de l’expression de l’opposition politique organisé « à l’intérieur du système», en tant qu’«opposition légale».

Conclusion

   Le présent article a évoqué certains défauts des démocraties occidentales. Ces défauts qui sont inexistants dans la démocratie religieuse, puisent leurs racines dans le matérialisme et l’humanisme excessifs, l’athéisme, la manipulation de l’opinion publique, la dictature de la majorité, etc.

Pourtant, il faut souligner que la démocratie religieuse risque, à son tour, de s’exposer à certaines menaces:

1- l’incertitude théorique de la nature et des fondements de la démocratie religieuse;

2- la possibilité de la superficialité du principe de l’égalité;

3- les défauts du régime représentatif;

4- la contradiction entre les principes théoriques et les méthodes pratiques de la démocratie religieuse;

5- la possibilité de la superficialité du principe de la séparation des pouvoirs;

6- l’incertitude des limites séparant les droits de l’État et des citoyens;

7- le risque de l’élitisme en tant qu’obstacle devant la vraie participation populaire;

8- le risque de la loi d’airain de l’oligarchie, ainsi que la transformation des partis politiques en les entreprises commerciales ou des machines électorales;

9- l’affaiblissement du rôle de l’opposition légale;

10- l’affaiblissement ou la superficialité du principe de la participation politique;

11- le risque de l’indifférence des citoyens à la vie politique, en raison des effets du machinisme, les querelles des partis et des fractions politiques, etc.;

12- l’affaiblissement du Parlement, en tant que pilier important de la démocratie religieuse;

13- la manipulation de l’opinion publique par des éléments intérieurs ou étrangers;

14- l’affaiblissement des institutions religieuses de l’État islamique, l’athéisme, le laïcisme et le sécularisme tant au niveau de élites que les masses.

   Les débats se développent en Iran sur la nature, les objectifs et les fondements de la démocratie religieuse. Les penseurs, les universitaires et les oulémas des écoles théologiques y participent activement pour déterminer les différents aspects théoriques et pratiques de la démocratie religieuse pour gérer les affaires politiques et sociales.

Bahrãm Akhavãn Kãzemi

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