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  • 6/3/2012
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La personnalité humaine

la personnalité humaine

La personnalité de l’homme dépend de sa façon de préserver ce "Grand Dépôt" divin, c’est-à-dire, de sa capacité de choisir sa voie de conduite. Son bien-être dépend de l’utilisation de ce pouvoir de la façon la plus avantageuse. La société humaine reste humaine seulement tant que chaque individu y est libre de penser pour lui-même et de se choisir le mode de vie qu’il estime le meilleur.

Si l’homme pense comme les autres veulent qu’il pense, et qu’il fait ce que les autres veulent qu’il fasse, il n’est plus une personne.

  Il devient un simple objet qui manque de volonté humaine et de personnalité indépendante. Si ses actions sont planifiées par d’autres, il ne peut plus ni planifier ni choisir lui-même.

La plus grande et la plus pénible dégradation dont l’homme de ce siècle ait souffert et qui résulte de la vie mécanique moderne est le fait d’avoir été privé de son humanité et réduit à n’être qu’un simple rouage d’un énorme système mécanique compliqué.

   Dans beaucoup de cas, la valeur économique de son travail est très inférieure à celle de la machine qu’il côtoie. C’est la philosophie matérialiste qui, plus que toute autre chose, a préparé la voie à une telle situation humiliante. Mais finalement, le dépôt qu’il détient a remué l’homme de ce siècle, qui essaie maintenant de détacher de son cou le joug de l’esclavage des machines. Dans le présent état de mi-sommeil mi-éveil, il est à l’affût d’un système intellectuel et social susceptible de l’aider de recouvrer sa dignité humaine.

Source: Behechti & Bãhonar, Philosophie de l’Islam, traduit par Abbas Ahmad al-Bostani, Publication de la Cité du Savoir, Canada.

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