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  • 10/10/2012
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Pourquoi s’attaque-t-on aux convertis?

richard prasquier

   Récemment, l’opération de déstabilisation des communautés musulmanes dans la zone de l’OTAN s’est amplifiée sur les deux plans médiatique et juridique. Les passerelles mises en place entre la communauté nationale des différents pays, tel qu’en France, et sa composante musulmane constituaient un obstacle de poids pour le message d’ostracisation voire de confinement puis d’exclusion pure et simple de cette composante du roman national. Or l’une des forces de rapprochements entre les musulmans et les autres composantes de la communauté nationale est formée par les convertis à l’Islam, en particulier les personnalités connues parmi eux, comme les sportifs, les artistes ou les intellectuels.

Sous différents prétextes, ces gens sont accusés de poursuivre quelque obscurs desseins que seule l’indulgence ou la supposée naïveté du bon peuple saurait oublier.

   Mais un certain nombre d’agents du système Otanien agissent et parlent, de manière consentie ou à leur insu, dans le but de délégitimer cette partie de la population qui forment aujourd’hui encore le seul espoir de réconciliation nationale possible. Il n’est donc pas surprenant de voir que tous les tenants d’une telle idée – l’idée que les musulmans peuvent vivre en paix au sein de la communauté nationale au même titre que tous les autres – sont désormais systématiquement ciblés par les agences de propagande otanienne et leurs suppôts. Ainsi voit-on se multiplier les sorties d’officiels (ministre de l’intérieur), de magistrats, de journalistes, d’analystes politiques dénonçant le supposé danger posé par la présence de convertis à l’Islam comme une cinquième colonne prête à agir contre les intérêts de leur pays. Le coupable est tout désigné: c’est le musulman.

Le traitre – lire le converti à l’Islam - est considéré plus négativement encore que le coupable puisqu’il a renié les «siens» pour choisir le camp ennemi tout en prétendant arborer des intentions pacifiques et en connaissant tous les tenants et les aboutissants de la civilisation qu’il dénigre. Les sorties d’Eric Zemmour s’inscrive parfaitement dans cette tendance.

Les convertis dans le collimateur de Zemmour

   Pourquoi s’infliger la énième leçon de morale de celui dont la grande idée de la France le pousse à crier à l’hallalisation constamment, prêchant l’assimilation mais à la manière d’une chasse aux hérétiques, «Monsieur je-sais-tout» du parisianisme qui verse dans une tyrannie intellectuelle peu télégénique et encore moins radiophonique?

Parce que l’indéboulonnable Zemmour, que l'on croyait privé de micro, a finalement rempilé pour une saison sur RTL, et surfant sur le récent coup de filet antiterroriste hexagonal, il n'a pu s'empêcher de descendre en flèche les convertis!

   Celui qui assimile islam et délinquance sans modération s’en est donné à cœur joie en taclant en premier les convertis stars, de Diam’s à Ribery en passant par Anelka, rien que des "caïds"… Zemmour voit rouge devant les Bleus, c’est bien connu, mais il fulmine également devant des conversions qui dépassent son entendement. Prosélytisme des banlieues, pression des groupes, apostasie, analogie avec le communisme, ouf, il n’a pas évoqué le nazisme! L’un des Cassandre les plus réactionnaires du PAF est bel et bien de retour sur les ondes.

Islamisme et nazisme: la boucle est bouclée!

   Rappelons que Richard Prasquier, président du CRIF, ne s’est pas privé, lundi matin, de faire du Marine Le Pen en banalisant à son tour la comparaison dans l'air du temps entre "islamisme radical et nazisme", pleinement conscient que le grand public, conditionné sans relâche, fera, lui, l’analogie nauséeuse entre islam et islamisme. Et comme d'habitude, personne ne s'en est ému, bien au contraire.

Source: Oumma.com

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