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  • 5/11/2012
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Les religions de Birmanie et la minorité «Rohingya»

le premier centre religieux de birmanie

   Aujourd’hui, 85 % de la population pratiquent un bouddhisme theravada dans lequel les influences animiste, tantrique, hindouiste et mahayaniste se font toujours fortement sentir.

Le christianisme est pratiqué par 4 % de la population, principalement parmi les Kachin, Menton et Kayin, et Eurasiens grâce au travail des missionnaires dans leurs secteurs respectifs. Environ quatre cinquièmes des chrétiens du pays sont protestants, en particulier les adeptes de l’Église baptiste de la Convention Baptiste du Myanmar; les catholiques romains forment le reste.

   L’islam, principalement sunnite, est pratiqué par 4 % de la population selon le recensement du gouvernement. Cependant, selon le rapport des libertés religieuses internationales de 2006 du Secrétariat d’État des États-Unis, les populations non-bouddhistes dans le recensement ont été sous-estimées. Les dirigeants musulmans estiment que 20 % de la population peut être musulmane. Les musulmans sont divisés en Indiens, Indo-Birmans, Persans, Arabes, Panthays et Rohingyas. Les Rohingya sont une population vivant au nord de l’État d’Arakan, dans le sud-ouest de la Birmanie. Il y a 3 millions de musulmans Rohingyas en Birmanie, la moitié d’entre eux résidant au Myanmar. Alors que 500 000 d’entre eux ont trouvé refuge au Bangladesh, près de 1 million d’autres se sont dispersés vers d’autres pays voisins. De langue indo-européenne et musulmans, les Rohingya se distinguent des Arakanais, de langue lolo-birmane et bouddhistes, qui forment la majorité de la population de l’Arakan. Les Rohingya parlent une langue proche de ce qu’on nomme le dialecte de Chittagong, une langue indo-européenne proche du bengali et essentiellement parlée dans la région de Chittagong au Bangladesh. Considérée par l’ONU comme la plus persécutée du monde, la minorité musulmane de Birmanie – 800”‰000 personnes – est victime de persécution depuis des décennies. Une loi datant de 1982 fait d’eux des citoyens de seconde zone en leur interdisant l’accès à la nationalité birmane. Poussés dans les bidonvilles de Sittwe, la capitale de l’Arakan, interdits d’accès aux soins et condamnés aux basses œuvres, 300”‰000 d’entre eux ont déjà fui vers le Bangladesh. L’hindouisme est principalement pratiqué par les Indiens birmans.

La persécution religieuse

   Les populations musulmanes et chrétiennes font face à la persécution religieuse. Le gouvernement militaire a révoqué la citoyenneté des musulmans Rohingya de Rakhine Septentrional et des populations de minorité ethniques chrétiennes ont été attaquées. De telles persécutions ciblant des civils est particulièrement notable en Birmanie de l’est, où plus de 3 000 villages ont été détruits ces dix dernières années.

L’été 2012 a été marqué par une nouvelle flambée de massacres de musulmans commis par le régime bouddhiste de Birmanie (Myanmar). Les bouddhistes occupent l’État ”‹”‹Rakhan, où vivent environ 1,8 millions de musulmans rohynga - une des minorités les plus opprimée dans le monde.

Sources: Rohingya.org/portal

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