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  • 22/11/2012
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La mise en place d’une mythologie libéral-démocratiste

libéral

   Cette idole n’est pas demeurée toute nue. Très rapidement ses concepteurs, puis les prêtres de son culte ont compris qu’il convenait de la cacher sous de somptueuses dentelles démocratiques, de riches bijoux moralisateurs et mille fanfreluches éblouissantes qu’ils ont baptisées LIBERTE. Puis ils ont dit à leur dieu devenu chatoyant et séduisant: "Et maintenant marche devant nous".

Alors le dieu dollar soutenu par le mythe de la Liberté portant dans sa besace le libéralisme économique mondialiste, donc apatride, s’est élancé à la conquête du monde et les vertus de la "morale" et de la "Démocratie mondialisée" apprêtées dans les arrière-cuisines des banques d’outre-Atlantique et de la City de Londres ont déferlé sur la planète.

   Après que la démocratie bancaire et militaire eut vaincu l’ennemi marxiste qui s’était cru l’horizon théorique et économique indépassable de la planète, la mondialisation au service d’un capitalisme global et débridé est devenue à son tour l’horizon théorique indépassable des politiciens de tout poil et des économistes au petit pied.

   Mais le monde ne s’était pas tout de suite aperçu que le dieu Démocratie boitait. Il cachait en effet sous la grande aile de son libéralisme moralisateur la pesante idéologie colonialiste d’un sionisme aux dents longues et à la bourse abondamment garnie. Or, plus le temps passait, plus le sionisme prospérait et devenait arrogant. Il a fini par se transformer en un lourd boulet pour son protecteur américain et pour tous ses alliés européens car le comportement inhumain des gouvernements sionistes successifs à l’égard de la population autochtone a fini par ridiculiser le mythe démocratique et rendre haïssables tous les Etats qui s’en réclament.

Comme par hasard, ils sont tous de fervents soutiens de l’Etat sioniste colonisateur. Ce sont eux qu’on voit aujourd’hui plaindre le bourreau et accabler ses victimes.

   La réussite du colonialisme politico-religieux sioniste est incompréhensible si l’on ne voit pas qu’il est l’enfant et la projection au Moyen Orient du colonialisme économique souterrain des puissances financières anglo-saxonnes sur la planète entière, une sorte de pseudopode géographiquement délocalisé de l’Occident colonisateur, une tête de pont placée dès l’origine sous la protection de la City et de Wall Street - et notamment du très efficace banquier états-unien Bernard Baruch ainsi que de la Maison Rothschild anglaise et de ses filiales américaines.

On a vu que c’est par une lettre personnelle, adressée à son domicile privé "addressed to his London home at 148 Piccadilly" que le fervent sioniste, Lord Balfour a annoncé à Lord Lionel Walter Rothschild, la décision de la couronne anglaise de d’offrir un "foyer national" au sionisme.

   Car le sionisme n’est pas politiquement né en 1946 à la suite des persécutions dont les Juifs furent victimes en Europe. Ses thuriféraires tentent aujourd’hui d’imposer ce mensonge et de mettre dorénavant l’accent exclusivement sur les conséquences des crimes commis à l’encontre de la population juive dans les Etats soumis par les armées nazies lors de la deuxième guerre mondiale et dont la commémoration est devenue l’objet d’un nouveau culte et d’un nouveau rituel.

Le sionisme a pris son essor à la fin du XIXe siècle et c’est à la fin de la première guerre mondiale que des immigrés en grand nombre, issus notamment d’Europe de l’est, se sont élancés en direction de la Palestine. Très rapidement se constituèrent de puissants groupes armés que l’Angleterre, colonisateur en titre de la région après le Traité de Sèvres du 10 août 1920 - qualifiait de terroristes. Ils ne se contentaient pas de tuer des Palestiniens, mais pratiquaient des attentats meurtriers contre l’armée et les sujets de sa gracieuse majesté en véritables artistes d’un terrorisme aveugle et cynique, d’une efficacité redoutable.

   Sans la domination financière de la City sur la planète jusqu’à la deuxième guerre mondiale et la création de sa monnaie privée le 23 décembre 1913 - le dollar - par les soins de ses filiales dans le Nouveau Monde, le sionisme serait resté une excroissance nationaliste hérétique, localisé en Europe de l’Est, d’un judaïsme principalement pharisaïque d’influence talmudique.

   Sans la domination financière anglo-saxonne sur la planète, l’Etat d’ Israël n’aurait pas pu exister et les fidèles du dieu Jahvé auraient continué à vivre entre eux dans les multiples Etats dont ils étaient devenus nominalement les citoyens, selon les préceptes ségrégationnistes d’Esdras pour la majorité d’entre eux, ou se seraient convertis à un judaïsme spirituel qui, sautant à pieds joints par-dessus les principes du Talmud, trouve sa source chez ses grands prophètes bibliques. Il survit aujourd’hui dans le petit groupe des Naturei Karta , mais leur nombre est devenu infime.

   La deuxième guerre mondiale a rebattu les cartes et le centre du pouvoir s’est déplacé de la City de Londres à Wall Street. De plus, les persécutions dont les juifs furent victimes de la part de l’Allemagne nazie et dans une grande partie de l’Europe ont fourni des arguments nouveaux au mouvement sioniste. Ils ont permis, dans la foulée, son officialisation au mépris du principe fondateur de toute légalité internationale, à savoir le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Source: Aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/palestine/sionismes/sionisme.htm

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