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  • 26/12/2012
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O cœur

cœur

O cœur,

Indigne de confiance

Ne sois point du monde l’ordonnance,

Laisse la cupidité,

Et attends,

L’infaillibilité

Des temps.

Pour ne pas devoir courber le cou,

O cœur,

Vis en sorte qu’à l’heure où tu redeviendras poussière,

Nulle poussière de toi n’enlaidisse un autre cœur.

Si abstrait, si seul, pars de ce monde

Qu’on ne dise de toi que ta grandeur féconde,

Tu seras seul à mourir,

Vivant, de ta solitude, donc, tu dois rire.

Banã’î, n’attends pas du monde la gloire,

Car le monde ne la connaît point.

Banã’ï

Source: Teheran.ir

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