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  • 5/12/2013
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L’économie de résistance (3)

l’économie de résistance

   ... Une autre réalité est que si le pays résiste judicieusement aux pressions de l’ennemi - en particulier, aux sanctions et à d’autres tentatives similaires - non seulement leur technique se révèlera inefficace mais il leur sera aussi impossible de répéter de tels actes dans l’avenir. Nous sommes dans une phase passagère et une étape temporaire. Le pays va franchir cette étape. Leurs menaces et leurs sanctions ne bénéficient qu’aux Etats-Unis et au régime sioniste. Les autres gouvernements qui sont entrés dans l’arène l’ont fait par la contrainte ou sous certaines pressions, ou ils l’ont fait en apparence. Il est évident que la contrainte et les pressions ne peuvent pas continuer.

Ce genre d’attitudes ne tient qu’un certain temps. La preuve est qu’ils ont été contraints de dispenser une vingtaine de pays de l’embargo sur le pétrole et de sanctions similaires, et les autres pays qui n’ont pas été exemptés, ne veulent pas coopérer et sont aussi désireux que nous le sommes sinon plus, de trouver une solution. Par conséquent, il est nécessaire de résister.

   [...] Nous devons envisager les questions nationales dans cette perspective, c’est-à-dire avec dans la perspective de nos idéaux et des réalités encourageantes que nous avons devant nous. En ce qui concerne les réalités négatives dont certaines ne sont pas des réalités, nous ne devons pas faire d’erreurs ni sous-estimer le pouvoir de l’ennemi ni faire preuve de négligence. C’est une question essentielle. Travaillez sur cette question et essayez de trouver une solution, comme un mathématicien travaille sur un problème mathématique. Imaginez que vous êtes un mathématicien talentueux et que cette question est un problème de mathématique. C’est la manière dont vous devez affronter ces différentes questions. Heureusement, cet esprit existe dans les différentes organisations du pays et il est nécessaire d’examiner la question de l’économie à partir de ce point de vue.

   Il y a quelques années, j’ai proposé l’idée «d’économie de résistance». Tous ceux qui étaient au courant des différentes questions, pouvaient deviner que l’objectif de l’ennemi était de faire pression sur l’économie du pays. Leurs machinations montraient clairement qu’ils voulaient concentrer leurs efforts sur l’économie de notre pays. Notre économie est un objectif important pour eux. L’objectif de l’ennemi est notre économie, ils veulent freiner notre croissance, saper les efforts pour créer des emplois, perturber et mettre en péril notre bien-être national, créer des problèmes pour les gens, décourager les gens et les éloigner de la République islamique. Tel est l’objectif des pressions économiques de l’ennemi et cela était évident à ce moment-là. On pouvait aisément le comprendre.

  Au premier jour de l’année 1386 [21 mars 2007], j’ai dit dans mon discours au mausolée de l’Imam Ridhã (AS), que les ennemis ciblaient notre économie. On peut supposer que les slogans annuels étaient les maillons d’une chaine pour constituer un système économique complet avec la réforme des normes de consommation, le rejet du gaspillage, l’intensification des efforts et du travail, la question du djihad économique et enfin le slogan de cette année sur le soutien à la production nationale, au travail et au capital iraniens.

Mon but n’était pas d’inventer des slogans temporaires mais des slogans capables d’organiser le mouvement général du pays dans le domaine économique, et de nous aider à progresser. C’est le chemin que nous devons suivre.

   La question de l’économie est une question importante. L’économie de résistance est importante. Bien sûr, une économie de résistance a certaines exigences. Charger le peuple de l’économie est une des exigences d’une économie de résistance. Les politiques qui ont été précisées à l’article 44 de la Constitution, peuvent encourager des réformes qui sont nécessaires. Bien sûr, certaines mesures ont déjà été prises mais il est nécessaire de faire plus d’efforts et de renforcer le secteur privé. Le secteur privé doit être encouragé à s’engager dans les activités économiques, notre système bancaire, les organisations gouvernementales et les organismes qui peuvent aider comme le Majlis et le Pouvoir judiciaire, doivent encourager les gens à entrer dans le domaine économique.

Diminuer notre dépendance au pétrole est une autre exigence de l’économie de résistance. Cette dépendance est un héritage maléfique qui nous a été transmis il y a cent ans. Si nous parvenons à faire usage de toutes les opportunités qui existent aujourd’hui pour remplacer le pétrole par d’autres activités économiques lucratives, nous aurons accompli le mouvement le plus important en ce qui concerne notre économie. Aujourd’hui, les industries et les entreprises productives de revenus, fondées sur la science et le développement technologique, peuvent combler cette lacune dans une large mesure. Il y a diverses capacités dans le pays qui peuvent être utilisés pour combler cette lacune. Nous devons concentrer nos efforts sur ce domaine et diminuer au maximum, notre dépendance au pétrole.

La gestion de la consommation, c’est-à-dire une consommation modérée et sans gaspillage, est un des piliers de l’économie de résistance. Nos organisations gouvernementales et privées ainsi que nos compatriotes et leurs familles doivent prêter attention à cette question. C’est un exemple de djihad. Aujourd’hui, une consommation modérée et le rejet du gaspillage sont sans aucun doute, des exemples de djihads contre l’ennemi. On peut même prétendre que cet acte aura la même récompense que le djihad dans la voie de Dieu.

   Un autre aspect de la consommation modérée est la nécessité d’utiliser les produits de fabrication nationale. Toutes les organisations gouvernementales affiliées aux trois branches du gouvernement, doivent éviter de consommer des produits étrangers et nos compatriotes doivent également préférer les produits fabriqués à l’intérieur du pays aux célèbres marques étrangères. Certains d’ailleurs n’achètent des marques étrangères que par snobisme. Les gens eux-mêmes doivent éviter la consommation de produits étrangers.

   Je crois que les plans axés sur l’économie de résistance sont réalisables. Le rationnement de l’essence qui a été mentionné lors de la réunion, a été un succès. Si nous n’avions pas mis en œuvre ce plan de rationnement d’essence, aujourd’hui, notre consommation d’essence aurait dépassé une centaine de millions de litres par jour. Ils [les gestionnaires du gouvernement] ont réussi à contrôler le taux de consommation. Aujourd’hui, notre consommation d’essence est à un très bon niveau. Les conditions doivent être telles que nous n’ayons plus du tout besoin des pays étrangers et heureusement, c’est le cas. Ils [les ennemis] avaient l’intention d’imposer des sanctions sur l’essence. L’économie de résistance a rendu inefficaces leurs sanctions dans ce domaine. Il en est de même pour tous les autres produits nécessaires dans le pays.

Source: Khamenei.ir

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