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  • 10/6/2016
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Le régime Flexitarien

 flexitarien

 

Adopter le « régime » flexitarien c’est diminuer sa consommation de produits d’origine animale sans les supprimer.

 

 Flexitarien comme flexible, ou végétarisme à temps partiel. L’objectif est d’augmenter sa consommation de légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes. Comme vous avez pu le voir, j’ai mis le mot régime entre guillemets parce qu’il ne se réduit pas à un simple régime alimentaire c’est un mode de vie.

 

Lorsque l’on s’intéresse au mode de vie flexitarien, on est plus sensible à la qualité des aliments que l’on mange. En effet, nous allons essayer d’avoir l’alimentation la plus saine possible, simple et facile à mettre en place au quotidien afin d’être toujours en excellente santé. Nous allons essayer de supprimer, ou de réduire au maximum, la consommation de produits industriels et de produits raffinés. Nous allons cuisiner tous nos plats et ainsi éviter la consommation d’additifs alimentaires, conservateurs, OGM, mauvais sucres, mauvais gras, sel etc. En gros : toutes les mauvaises choses que l’on trouve dans les produits industriels !  

Nous suivions déjà ce mode de vie sans savoir qu’il portait un nom et c’est peut être votre cas. 

 

Pourquoi réduire les produits d’origine animale ?

De nos jours, nous consommons beaucoup trop de produits d’origine animale et trop peu de fruits et de légumes. Beaucoup de personnes consomment un produit d’origine animale à chaque repas : produits laitiers et/ou beurre au petit déjeuner, viandes, poissons, yaourts ou fromage au déjeuner et au dîner. C’est une habitude bien ancrée. Au moment d’établir le menu, nous choisissons d’abord une protéine animale, ensuite un féculent, et s’il reste de la place dans l’assiette, on essaye de rajouter (ou pas) une petite portion de légumes. Nous devrions faire le contraire et choisir d’abord une grande portion de légumes, une protéine (d’origine animale ou végétale) et ensuite rajouter un féculent ou non.  

 

Une étude qui a beaucoup changé notre façon de nous alimenter est l’étude Campbell. Je vous l’accorde, le docteur Campbell peut paraître extrême dans sa façon de voir les choses mais je pense qu’il y a quelque chose à retenir de son étude et je vous recommande de la lire (L’enquête Campbell ou The China study en anglais).  

 

Pour le docteur Campbell, toutes les maladies modernes que nous connaissons, comme les problèmes cardiaques, les cancers, les maladies auto-immunes, le diabète, n’ont pas toujours existé et surtout pas avec une telle ampleur. Ces maladies modernes auraient toutes une même cause : trop de produits d’origine animale.  

 

De plus, de nos jours, il faut faire attention à la qualité de la viande que l’on mange. Le recours aux antibiotiques est fréquent pour améliorer la rentabilité des industriels et je ne vous parle même pas des élevages en batterie.

 

Le fait de diminuer notre consommation de viandes nous permet de privilégier la qualité (élevage en plein air, bio, sans OGM) au détriment de la quantité et, de plus, nous l’apprécions encore plus les fois où nous en consommons.  

 

Pour finir il faut savoir que les produits d’origine animale acidifient notre organisme et cela fait pencher notre équilibre acide-base du mauvais coté. Voilà pourquoi il est important de toujours accompagner vos plats de poissons et de viandes d’une grande portion de légumes.    

 

Mais vais-je manquer de protéines ?  

On réduit les protéines animales, mais on augmente les portions de fruits, légumes, bonnes céréales et légumineuses. Les légumineuses (ou légumes secs) les plus connues sont principalement les lentilles, les haricots, les pois, ou encore les flageolets.  

 

Les légumineuses sont une source de protéines végétales et sont pauvres en matières grasses. Elles ne contiennent ni acides gras saturés ni cholestérol. De plus, elles ont un indice glycémique bas, alors pourquoi sans priver ? On dit qu’il faut toujours associer la consommation d’une céréale à celle de légumineuses car ces dernières ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels. Si vous suivez le mode de vie flexitarien, c’est-à-dire que vous continuez à manger des protéines animales, vous n’êtes pas obligé de respecter cette règle.  

 

Voici par exemple notre top cinq des protéines végétales : tofu, tempeh, pois chiches, quinoa, les fruits à coques (plus particulièrement les amandes).  

 

Pour résumé, le mode de vie flexitarien est un mode de vie qui peut correspondre à un maximum de personnes car nous continuons à consommer des produits d’origine animale (un plat par jour par exemple) mais en s’orientant vers les protéines végétales pour les autres repas. Une journée type serait :  

 

Petit déjeuner : Smoothie vert

Déjeuner : Saumon et fenouil émincé

Diner : Salade de quinoa aux petits légumes

 Et pour vos petites faims entre les repas : un fruit ou une poignée d’oléagineux.

 

source: http://frenchold.ws.irib.ir

 

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