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  • 26/5/2010
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Nicolas Sarkozy s’attaque au "cancer" de la violence scolaire

le président sarkozy, la maire (ump) de beauvais, caroline cayeux, et le ministre de l’éducation, luc chatel, sortent dune réunion sur la violence scolaire, mardi 25 mai à beauvais.

   Nicolas Sarkozy a consacré son déplacement dans l’Oise, mardi 25 mai, à renforcer son message et celui du gouvernement sur les thèmes de l’insécurité à l’école et de l’absentéisme. Après une visite au collège Charles-Fauqueux à Beauvais, le président, accompagné de pas moins de trois ministres - Luc Chatel (éducation), Eric Woerth (travail, solidarité, fonction publique), Brice Hortefeux (intérieur) – a présidé, à la préfecture de l’Oise, une réunion de travail sur le thème de la sécurité à l’école et de la lutte contre l’absentéisme.

Le chef de l’Etat a assuré l’assistance de sa détermination à mettre fin à ce qu’il a appelé le "cancer" de l’irruption de la violence dans les établissements scolaires. Il a écouté les témoignages de plusieurs responsables éducatifs, qui lui ont fait part de leurs efforts et des dispositions prises pour lutter contre l’absentéisme.

   En réponse à ces témoignages, le président a confirmé un certain nombre d’annonces déjà faites en matière de création d’internats de réinsertion scolaire et de suspension des allocations familiales.

   A propos des internats, sur les dix qui doivent ouvrir en septembre, trois seront consacrés à des élèves de Seine-Saint-Denis et l’un de ces établissements sera situé dans la Somme.

   Concernant la suspension des allocations, M. Sarkozy a insisté sur "l’impossibilité d’évacuer la responsabilité des familles". Conformément à la proposition de loi du député UMP Eric Ciotti, qui sera présentée d’ici à quelques jours, un "contrat de responsabilité parentale" sera proposé après quatre demi-journées d’absence en un mois. En cas de récidive, les allocations seront supprimées. Toutefois, le président a précisé que les allocations seront rétroactivement rétablies si le jeune retourne dans son établissement.

En conclusion, M. Sarkozy a souligné qu’il n’y a pas de solution unique contre la violence à l’école et contre l’absentéisme: "Si ça ne marche pas, on change. Soyons pragmatique, ce qui compte c’est qu’il n’y ait plus de violence dans nos établissements scolaires."

Source: Lemonde.fr

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