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  • 23/10/2007
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Manouchehr Mottaki : « les entreprises et les pays qui ont aidé Saddam devraient être sur le banc des  accusés ».

 

Mottaki

    Le ministre iranien des Affaires étrangères a insisté sur le fait que la République Islamique d’Iran a toujours demandé pour juger les pays et les entreprises qui ont fourni des armes chimiques au régime de Saddam pendant la guerre de huit années qu’il a lancé contre l’Iran.

  

Manouchehr Mottaki a réitéré cette exigence de la République islamique d’Iran à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a donné lundi en marge du Symposium international chargé d’étudier les conséquences de l'utilisation des armes chimiques.
 

   « En ce sens, a été déjà jugé et condamnée une compagnie néerlandaise », a rappelé le chef de la diplomatie iranienne qui a également évoqué la proposition faite par Téhéran d’un sommet sur l'interdiction des armes chimiques qui pourrait avoir lieu à New York, avec la formation d’un groupe de travail qui étudierait le cas de chacune de ces entreprises qui ont vendu à l'ancien dictateur irakien et a ajouté : « plus de 400 compagnies sont concernées ».

   Le ministre iranien des Affaires étrangères a soutenu le jugement des entreprises qui ont négocié avec Saddam. La commémoration du XXème anniversaire du bombardement chimique de Sardasht a débuté aujourd'hui lundi à Téhéran avec l’ouverture d’un Symposium International chargé d’étudier les conséquences de l'utilisation de ce type d’armes.

   Au cours de ce Symposium qui devrait durer deux jours seront étudiées les normes reprises dans la Convention pour l'Interdiction d'Armes Chimiques. Des experts venus de Hollande, d'Autriche, des USA, de Grande-Bretagne, du Bangladesh, d'Inde, d'Allemagne, de Belgique et de Russie ont été également présent à ce Symposium International.

Source : www.Irna.ir

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