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  • 4/11/2007
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Irak contre les rebelles kurdes

 

recep tayyip erdogan (g) et nouri al-maliki

   L'Irak s'est engagé samedi, devant une conférence ministérielle réunie à Istanbul, à agir, y compris par des arrestations, contre les rebelles kurdes basés dans le nord du pays, alors que la Turquie menace toujours d"intervenir militairement contre eux.

   Dans leur déclaration finale, les participants à la conférence, qui réunissait l'Irak et les pays voisins, ont apporté leur soutien aux efforts de Bagdad pour "empêcher le territoire irakien d"être utilisé comme base terroriste contre des pays voisins".

   M. Maliki a annoncé ''des mesures fortes''contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), l'organisation séparatiste kurde qui mène des opérations en Turquie depuis ses bases dans le nord de l'Irak.

  " Nous avons pris une décision définitive de fermer les bureaux du PKK en Irak. Nous prenons des mesures fortes (...) Nous allons surveiller les membres (du PKK) dans les régions où ils sont basés'', a déclaré le chef du gouvernement irakien.

 

A la question de savoir ce qu'il adviendrait si des membres du PKK étaient interceptés par les autorités, le porte-parole du gouvernement irakien, Ali Dabbagh, a répondu : ''Ils seront arrêtés''.
 

   " Il y a rupture de toutes les possibilités de soutien logistique à tout membre du PKK", a affirmé le porte-parole irakien à des journalistes à Istanbul. "C"est un plan qui a commencé (à être appliqué) aujourd'hui, samedi, dans la région du Kurdistan", a-t-il précisé.

   Le gouvernement autonome du Kurdistan d"Irak a annoncé pour sa part qu'il avait fermé samedi dans deux villes, Erbil et Soulaimaniyeh, des bureaux du parti Al-Hal (Parti pour une solution démocratique au Kurdistan), lié au PKK.

   A l'ouverture de la conférence d'Istanbul, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait lancé un nouvel appel à ''des mesures urgentes et substantielles"'contre le PKK.

 

 

 rice et ban ki-moon

 

   "Le rétablissement de la sécurité intérieure et de la stabilité de l'Irak est d"une importance vitale pour l"Irak et ses voisins", avait estimé M. Erdogan.

   Après l"annonce des nouvelles mesures irakiennes, le ministre turc des Affaires étrangères, Ali Babacan, a répété qu"une intervention militaire d'Ankara dans le nord de l"Irak restait une option possible.

   "Il y a divers moyens dans la lutte contre le terrorisme, politique, diplomatique, dialogue et les options militaires", a déclaré M. Babacan à la presse en présence de son homologue irakien Hoshyar Zebari. "Toutes les options restent sur la table pour la Turquie", a-t-il dit.

 

La conférence d'Istanbul a réuni vendredi et samedi l"Irak et ses voisins, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, les membres permanents du Conseil de sécurité de l"ONU et les pays du G8. Elle a donné lieu à de nouveaux appels à la retenue et à la coopération.
 

   Selon la déclaration finale, ''les participants (...) condamnent tous les actes terroristes sous toutes leurs formes et soutiennent les efforts accrus du gouvernement irakien dans la lutte contre le terrorisme, y compris tous les efforts visant à empêcher le territoire irakien d'être utilisé comme base terroriste contre des pays voisins".

   M. Erdogan a quitté samedi Istanbul pour une visite aux Etats-Unis au cours de laquelle il demandera au président George W. Bush des "mesures concrètes" contre les rebelles kurdes.

Source: www.Afp.com
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