Les Etats-Unis continuent d’affirmer la nécessité d’utiliser les bombes
Tandis que plus de 100 pays se réunissent à partir de ce lundi jusqu’au 30 mai à Dublin pour mettre la dernière main à un traité d’interdiction des bombes, "il est regrettable que les Etats-Unis et une poignée d’autres pays continuent d’affirmer la nécessité d’utiliser une arme ", déplore Steve Goose, directeur de la division armements de l’ONG Human Rights Watch.
On peut regretter que les principaux détenteurs et utilisateurs de ces engins soient absents de cette conférence. Les principaux producteurs, utilisateurs et détenteurs de bombes sont les Etats-Unis, Israël, la Chine, la Russie, l’Inde et le Pakistan qui bouderont la conférence.
L’association Human Rights Watch a documenté l’utilisation des bombes par le régime israélien. L’utilisation des bombes est interdite dans les conflits guerriers par le droit humanitaire international. Les "petites bombes en grappes" étant largement répandues par le bombardement, et n’explosant souvent pas comme elles devraient le faire lors de leur impact, deviennent de fait des mines terrestres.
Les médecins libanais qui ont réceptionné les corps des morts et des blessés ont allégué que les bombes israéliennes renfermaient du phosphore blanc, une substance qui est considérée, si elle est utilisée lors d’opérations offensives, comme une arme chimique prohibée. En Irak, un député irakien a révélé que les forces américaines utilisaient des armes prohibées pour réprimer les Irakiens.
Les vérifications techniques et médicales montrent que les forces d’occupation ont utilisé des bombes qui ont laissé de nombreuses victimes parmi le peuple irakien. A noter que les forces américaines ont intensifié depuis le mois de mars, leurs attaques contre Sadr.
Selon le PNUD, les bombes ont fait plus de 13.000 morts ou blessés confirmés dans le monde, en grande majorité au Laos, au Vietnam, en Afghanistan, en Irak et au Liban.
Source : www.Irna.ir
