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  • 24/8/2008
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La convention démocrate s’ouvre lundi à Denver

   Les derniers délégués démocrates arrivaient dimanche à Denver (Colorado, ouest) où s’ouvrira lundi la convention de leur parti qui désignera officiellement le "ticket" Barack Obama-Joe Biden pour conquérir la Maison Blanche occupée depuis huit ans par les républicains.

   Sans attendre l’ouverture officielle de la convention, plusieurs organisations dont Amnesty International ou des groupuscules d’extrême gauche ont prévu d’organiser des manifestations pour protester contre Guantanamo ou exiger "la fin des activités militaires occidentales" dans le monde.

répétition de la convention démocrate à l’intérieur du pepsi center à denver, le 22 août 2008

   La police a mis en place un impressionnant dispositif pour assurer la sécurité. Les abords du Pepsi Center, le vaste complexe qui va accueillir durant quatre jours 50.000 personnes dont plus de 4.200 délégués et 15.000 journalistes, sont particulièrement surveillés.

   Le candidat démocrate à la Maison Blanche a annoncé samedi le nom de son colistier. Joe Biden, 65 ans, un pilier de la vie politique américaine, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat, devrait apporter le poids de son expérience au "jeune" sénateur de l’Illinois. M. Obama, 47 ans, est sénateur depuis 2005.

des membres de la

   Mais la présence sur le "ticket" démocrate du vieux briscard du Congrès risque aussi de brouiller le message de M. Obama qui a fait du changement des moeurs politiques de Washington un des arguments clés de sa campagne.

"Joe Biden est d’une espèce rare. Depuis des décennies il a apporté le changement à Washington mais Washington ne l’a pas changé", a dit M. Obama samedi en présentant son numéro deux à Springfield (Illinois, nord).

   Plusieurs commentateurs ont noté que M. Biden était familier des "gaffes". "Ma femme Jill que vous allez rencontrer est une vraie bombe, elle détient aussi un doctorat...", a ainsi dit M. Biden samedi. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, connue pour ses convictions féministes, a tenté de dédramatiser l’écart de langage du candidat à la vice-présidence. "N’en faisons pas une affaire", a-t-elle dit.

les forces de police devantles forces de police devant le pepsi center à denver, le 23 août 2008

   C’est le candidat républicain John McCain qui a finalement salué le mieux le choix de M. Obama. Interrogé samedi soir sur la chaîne CBS News, le sénateur de l’Arizona a estimé que son adversaire démocrate avait effectué "un bon choix".

Joe (Biden) et moi sommes amis depuis beaucoup, beaucoup d’années et nous nous connaissons très bien tous les deux et je pense (qu’Obama) a effectué un choix très avisé", a ajouté M. McCain.

   "Je crois que Joe va être formidable", a dit le candidat républicain.Le camp républicain a cependant lancé des spots télévisés négatifs peu après l’annonce de la composition du "ticket" démocrate.

des partisans de barack obama acceuillent les participants de la convention démocrates à denver, le 23 août 2008

   Plusieurs démocrates devaient avoir l’occasion dimanche de dire ce qu’ils attendent de la convention et de la nouvelle phase de la campagne présidentielle. Parmi les invités des talk-shows dominicaux figurent des personnalités qui avaient été citées pour figurer sur le "ticket" démocrate comme le gouverneur de Virginie (est) Tim Kaine ou la gouverneure du Kansas (centre) Kathleen Sebelius.

   Un des handicaps de M. Obama est de ne pas avoir encore réussi à unifier son camp. Un sondage Wall Street Journal/NBC a indiqué jeudi que seulement la moitié des personnes qui avaient voté pour Hillary Clinton lors des primaires démocrates (environ 17 millions de personnes) se déclarent prêtes à voter Obama en novembre. Un électeur sur cinq de Mme Clinton indique même qu’il votera pour le républicain McCain.

le candidat démocrate barack obama et son colistier joe biden à springfield, le 23 août 2008

   Mme Clinton a salué la nomination de M. Biden comme colistier de M. Obama mais l’attitude de ses partisans --environ 2.000 délégués pro-Clinton doivent siéger à la Convention-- demeure l’une des principales inconnues de la grand-messe démocrate.

   Hillary Clinton doit s’exprimer devant la Convention mardi soir et son mari, l’ancien président Bill Clinton, souvent très critique à l’encontre de M. Obama durant les primaires, doit parler mercredi soir.

Source: www.afp.com

 

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