Les fleurs blanches du jardin
Les nuits
Lorsque même l’étoile dort
Les fleurs blanches du jardin
Sont éveillées
Les nuits
Lorsque sans raison tu pleures
Lorsque tu n’exhales pas
Le parfum de tes vers
A travers la fenêtre
Les fleurs blanches du jardin
Sont éveillées
Les nuits
Lorsque ton cœur se rallie en secret
A une douleur familière
Lorsque même la brise
Ne nous apporte aucun chant
Depuis la vallée nébuleuse
Sous ta petite fenêtre
Les fleurs blanches du jardin somnolent
Sont éveillées
Les nuits
Lorsque follement tu chantes
Et lorsque aucune flamme
Sauf tes larmes ne brille
Dans l’étendue de ce paysage
Dans ce jardin et ce printemps endormis
Les blanches fleurs sont éveillées
Les longues nuits sans matin
Les longues nuits sans espoir
Les nuits noires figées à leur début
Les nuits
Lorsque tu chantes avec amour
Lorsque sans raison tu pleures
Lorsque même l’étoile dort
Les fleurs blanches du jardin
Sont éveillées
Et le cœur
Reste affamé
De matin clair.
Siãvosh Kasrãi
Source: Teheran.ir