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  • 15/8/2011
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Le caravansérail 

caravansérail de yazd-e khwast, entre 1587 et 1629.

  Au long des routes principales, le caravansérail est un gîte fortifié, où les voyageurs, les pèlerins et les marchands font étape. Outre la sécurité, ils peuvent y trouver une hôtellerie, des entrepôts pour leurs marchandises et des écuries pour les animaux.

Ces établissements routiers dériveraient des postes-relais qui ponctuaient les routes de l’empire achéménide.

   A l’époque safavide, des caravansérails furent spécialement construits au long des routes de pèlerinage vers la tombe du VIIIe Imam à Mashhad. D’autres caravansérails, entre Isfahãn et la Caspienne, étaient réservés aux déplacements de la cour et à l’accueil des hôtes de marque étrangers. Les caravansérails ont le plus souvent un plan carré ou rectangulaire, parfois octogonal. Ils possèdent une muraille extérieure pourvue d’une seule entrée à portique.

Des tours circulaires flanquent les angles. Les entrepôts, les logements, les magasins et les écuries se trouvent au rez-de-chaussée: ils sont disposés autour d’une cour à ciel ouvert, dont les quatre côtés possèdent un iwan central.

   Parfois, un premier étage comporte des logements et des bureaux. Le complexe possède aussi une citerne et une mosquée. Comme pour nos hôtels, le prix des séjours dépendait de la qualité des services et de l’offre. Sur les axes principaux, on trouvait un caravansérail environ tous les 30 km, soit une journée de marche. Beaucoup ont été construits à l’époque safavide (1501-1732), au temps d’un commerce florissant en Asie centrale et en Iran: ce sont les plus beaux que l’on puisse voir aujourd’hui. On trouve également des caravansérails dans les villes. Composés d’une cour centrale bordée d’échoppes, ils servaient d’hôtellerie, mais surtout d’entrepôts et de lieux de négoce.

Source: RINGGENBERG. Patrick, Guide culturel de l’Iran, éd. Rowzaneh, Téhéran, 2005, PP.150-151.

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