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  • 26/10/2013
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La grande forteresse de Rey

la forteresse de gabri

   L’une des grandes forteresses de la ville s’appelait "Gabri". Le mot "Gabre" ou "guèbre" signifie zoroastrien. De ce fait il n’est guère difficile de retrouver le bout de l’écheveau étymologique de ce nom à travers l’histoire depuis la dynastie sassanide ou plus probablement arsacide.

La forteresse de Gabri se situe au sud-est de l’ancienne Rey et le voyageur ou chercheur- historien peut aujourd’hui facilement la découvrir dans le quartier Alaa’een, à l’est du mausolée de Shãh Abdol ‘Azim, l’un des descendants des Imams shiites.

   D’après certaines sources, ainsi que sur la base de l’apparence de l’endroit, elle fut bâtie sur la partie la plus haute de la ville, sur une colline également nommée "Gabri". En ce qui concerne la colline même, elle semble avoir été dans le passé le sépulcre du fondateur de la dynastie Ziãride, Mardavidj-e-Ziãri.

Dans son livre Les Monuments historiques de l’Ancien Rey, Hussayn Karimãn écrit:"Selon les documents historiques, les vestiges découverts sur la colline Gabri sont probablement ceux de la tombe de Mardavodj-e-Ziãri. Il fut visiblement enterré à Rey après son assassinat en 323 h.l./943 à Isfahãn."

   Et de l’immense forteresse de Gabri, il ne reste aujourd’hui qu’un enclos de hauts murs de terre et de briques crues, déployé sur une aire d’environ deux hectares. La hauteur des murs varie entre 10 et 13 mètres. Malheureusement, l’on a encore peu de données exactes sur cette forteresse, et des recherches historiques et archéologiques seraient nécessaires. Mais selon quelques sources, ce monument appartiendrait à l’époque arsacide et serait vieux de 2250 ans. Les quatre tours d’observation sont toujours debout aux quatre angles de la forteresse, même si elles sont aujourd’hui déformées et salies.

   Bien que la nature ait été généreuse avec les habitants de Rey, elle s’est montrée assez hostile aux traces laissées sur terre par les hommes, qui ont depuis toujours à subir les assauts des éléments naturels tels que la pluie, la neige, le vent, le soleil et les tremblements de terre.

Pourtant, la forteresse de Gabri paraît inébranlable, toujours vivante, semblant avec beaucoup de patience vivre dans l’attente de se voir redécouverte, lavée de la poussière de l’oubli. "Existerait-il un parapluie ou un parasol assez grand pour protéger la forteresse du soleil et des pluies?", pensait avec souci une visiteuse…" Et qui va le premier le tenir...qui va…", continuait-elle à penser.

Source:Teheran.ir

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