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  • 5/1/2012
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Les Etats-Unis et la Suisse sont en désaccord sur l’Iran

mme calmy-rey et m. ahmadinejad

   Plusieurs semaines après la démission du ministre suisse des Affaires étrangères suisse, il apparait clairement que les États-Unis et la Suisse ont eu un désaccord sur l’Iran. Cette révélation a été divulguée à l’occasion d’une interview de l’ambassadeur américain à Berne, Donald Beyer, avec un journal suisse.

   L’ambassadeur a déclaré que l’ancien ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, s’est opposée à la politique américaine refusant l’achat de gaz iranien par des entreprises suisses.

Donald Beyer, dans une entrevue avec l’hebdomadaire suisse «Zuntag », a déclaré que Mme Calmy-Rey avait soutenu le contrat d’achat de gaz par des entreprises suisses en provenance d’Iran.

   L’hebdomadaire a rappelé que les Etats-Unis avaient également protesté contre le voyage officiel de Micheline Calmy-Rey en Iran où elle portait un foulard. Le nouveau ministre des Affaires étrangères suisse, le libéral-radical Didier Burkhalter, se réjouit de «travailler au positionnement de la Suisse dans le monde».

   Le conseiller fédéral estime que «ce n’est pas si mal qu’un Libéral s’occupe» des relations internationales de la Suisse. «Cela faisait cinquante ans que ce courant d’idée n’était plus représenté au DFAE», a-t-il argumenté.

Le conseiller fédéral Didier Burkhalter dirigera, à partir du 1er janvier 2012, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey ayant officiellement passé le témoin à son successeur.

   En neuf ans au Conseil fédéral, Mme Calmy-Rey n’a jamais donné l’impression de perdre goût à la politique et à l’envie d’affronter les défis, a déclaré le président du Conseil des Etats Hans Altherr. La Genevoise en a impressionné beaucoup, mais elle aussi suscité parfois l’irritation.

Durant une quinzaine de minutes, Mme Calmy-Rey a ensuite pris congé du Parlement après avoir livré un plaidoyer en faveur du rôle de la Suisse dans le monde et de sa manière de le tenir. Sa devise: discuter avec tout le monde, les plus grands si possible, qui ne sont pas forcément ceux d’hier.

Source: Irna.ir

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