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L’histoire de mes lunettes (1)

des lunettes

Rassoul Parvizi

Traduit par: Mahmoud Goudarzi

  

به قدري اين حادثه زنده است كه از ميان تاريكي‌هاي حافظه‌ام روشن و پرفروغ مثل روز مي‌درخشد. گوئي دو ساعت پيش اتفاق افتاده، هنوز در خانة اول حافظه‌ام باقي است. تا آن روزها كه كلاس هشتم بودم خيال مي‌كردم عينك مثل تعليمي و كراوات يك چيز فرنگي‌مأبي است كه مردان متمدن براي قشنگي به چشم مي‌گذارند. دائي جان ميرزا غلامرضا ـ كه خيلي به خودش ور مي‌رفت و شلوار پاچه تنگ مي‌پوشيد و كراوات از پاريس وارد مي‌كرد و در تجدد افراط داشت، به طوري كه از مردم شهرمان لقب مسيو گرفت ـ اولين مرد عينكي بود كه ديده بودم. علاقه دائي جان به واكس كفش و كارد و چنگال و كارهاي ديگر فرنگي مآبان مرا در فكرم تقويت كرد. گفتم هست و نيست، عينك يك چيز متجددانه است كه براي قشنگي به چشم مي‌گذارند.

   اين مطلب را داشته باشيد و حالا سري به مدرسه‌اي كه در آن تحصيل مي‌كردم بزنيم. قد بنده به نسبت سنم هميشه دراز بود. ننه ـ خدا حفظش كند ـ هر وقت براي من و برادرم لباس مي‌خريد ناله‌اش بلند بود. متلكي مي‌گفت كه دو برادري مثل علم يزيد مي‌مانيد. دراز دراز، مي‌خواهيد برويد آسمان شوربا بياوريد! در مقابل اين قد دراز چشمم سو نداشت و درست نمي‌ديد. بي‌آنكه بدانم چشمم ضعيف و كم‌سوست. چون تابلو سياه را نمي‌ديدم، بي‌اراده در همه كلاس‌ها به طرف نيمكت رديف اول مي‌رفتم. همه شما مدرسه رفته‌ايد و مي‌دانيد كه نيمكت اول مال بچه‌هاي كوتاه قدست. اين دعوا در كلاس بود. هميشه با بچه‌هاي كوتوله دست به يقه بودم. اما چون كمي جوهر شرارت داشتم، طفلك‌ها همكلاسان كوتاه قد و همدرسان خپل از ترس كشمكش و لوطي بازي‌هاي خارج از كلاس تسليم مي‌شدند. اما كار بدينجا پايان نمي‌گرفت. يك روز معلم خودخواه  دم در مدرسه يك كشيده جانانه به گوشم نواخت كه صدايش تا وسط حياط مدرسه پيچيد و به گوش بچه‌ها رسيد. همين‌طور كه گوشم را گرفته بودم و از شدت درد برق از چشمم پريده بود، آقا معلم دو سه فحش چارواداري به من داد و گفت: "چشت كوره؟ حالا ديگر پسر اتول خان رشتي شدي؟ آدمو تو كوچه مي‌بيني و سلام نمي‌كني!؟"

 

معلوم شد ديروز آقا معلم از آن طرف كوچه رد مي‌شده، من او را نديده‌ام و سلام نكرده‌ام. ايشان هم عملم را حمل بر تكبر و گردنكشي كرده، اكنون انتقام گرفته مرا ادب كرده است.

    در خانه هم بي‌دشت نبودم. غالباً پاي سفره ناهار يا شام كه بلند مي‌شدم چشمم نمي‌ديد، پايم به ليوان آب‌خوري يا بشقاب يا كوزة آب مي‌خورد. يا آب مي‌ريخت يا ظرف مي‌شكست. آن وقت بي‌آنكه بدانند و بفهمند كه من نيمه كورم و نمي‌بينم خشمگين مي‌شدند. پدرم بد و بيراه مي‌گفت. مادرم شماتتم مي‌كرد، مي‌گفت: به شتر افسارگسيخته مي‌ماني. شلخته و هردم‌بيل و هپل و هپو هستي، جلو پايت را نگاه نمي‌كني. شايد چاه جلوت بود و در آن بيفتي.

   بدبختانه خودم هم نمي‌دانستم كه نيمه كورم. خيال مي‌كردم همه مردم همين قدر مي‌بينند! لذا فحش‌ها را قبول داشتم. در دلم خودم را سرزنش مي‌كردم كه با احتياط حركت كن! اين چه وضعي است؟ دائماً يك چيزي به پايت مي‌خورد و رسوائي راه مي‌افتد. اتفاق‌هاي ديگر هم افتاد. در فوتبال ابداً و اصلاً پيشرفت نداشتم. مثل بقيه بچه‌ها پايم را بلند مي‌كردم، نشانه مي‌رفتم كه به توپ بزنم، اما پايم به توپ نمي‌خورد، بور مي‌شدم. بچه‌ها مي‌خنديدند. من به رگ غيرتم برمي‌خورد.

  دردناك‌ترين صحنه‌ها يك شب نمايش پيش آمد. يك كسي شبيه لوطي غلامحسين شعبده‌باز به شيراز آمده بود. گروه گروه مردان و زنان و بچه‌ها براي ديدن چشم‌بندي‌هاي او به نمايش مي‌رفتند. سالن مدرسه شاپور محل نمايش بود. يك بليط مجاني ناظم مدرسه به من داد. هر شاگرد اول و دومي يك بليط مجاني داشت. من از ذوق بليط در پوستم نمي‌گنجيدم. شب راه افتادم و رفتم. جايم آخرسالن بود. چشم را به سن دوختم، خوب باريك‌بين شدم، يارو وارد سن‌ شد، شامورتي را در آورد، بازي را شروع كرد. همة اطرافيان من مسحور بازي‌هاي او بودند. گاهي حيرت داشتند، گاهي مي‌خنديدند و دست مي‌زدند ـ اما من هر چه چشمم را تنگ‌تر مي‌كردم و به خودم فشار مي‌آوردم درست نمي‌ديدم. اشباحي به چشمم مي‌خورد. اما تشخيص نمي‌دادم كه چيست و كيست و چه مي‌كند. رنجور و وامانده دنباله‌رو شده بودم. از پهلو دستيم مي‌پرسيدم : چه مي‌كند؟ يا جوابم نمي‌داد يا مي‌گفت مگر كوري نمي‌بيني.

    آن شب من احساس كردم كه مثل بچه‌هاي ديگر نيستم. اما باز نفهميدم چه مرگي در جانم است. فقط حس كردم كه نقصي دارم و از اين احساس، غم و اندوه سختي وجودم را گرفت.  بدبختانه يك بار هم كسي به دردم نرسيد. تمام غفلت‌هايم را كه ناشي از نابينائي بود حمل بر بي‌استعدادي و مهملي و ولنگاريم مي‌كردند. خودم هم با آنها شريك مي‌شدم.

* * *

   Cet événement est si vivant dans mon esprit qu’il brille comme le soleil à travers les ténèbres de ma mémoire. Il me semble qu’il s’est produit il y a deux heures, tellement il est frais dans ma tête. Jusqu’en huitième, je croyais que les lunettes, comme la canne et la cravate, faisaient partie de ces choses dont se parent les étrangers, et que les gens raffinés portent pour paraître beaux. Mon cher tonton Mirzã Gholamrezã - qui se pomponnait, portait des pantalons étriqués, commandait ses cravates à Paris et, pour tout dire, dépassait les bornes en matière de modernité, si bien qu’il se faisait appeler Monsieur par nos concitoyens- fut le premier homme que je vis porter des lunettes. Cet engouement de tonton pour la cire, la coutellerie et bien d’autres manies occidentales, avait raffermit mon opinion sur le sujet. Je me disais que les lunettes, quoi qu’elles fussent, représentaient un apport de la civilisation et qu’on les portait pour paraître beau.

   Retenez cela en attendant, et allons rendre visite au lycée où je faisais mes études. J’étais toujours trop grand pour mon âge. Maman- que Dieu la garde- se plaignait chaque fois qu’elle devait nous acheter, à moi et à mon frère, des vêtements. Elle disait en plaisantant qu’on était deux grands échalas, grands comme des perches. Contrairement à cette grande taille, j’avais sans le savoir la vue courte, et je ne voyais pas bien. Je ne voyais pas les écrits sur le tableau et, à chaque cours, je me dirigeais inconsciemment vers les bancs du premier rang. Vous avez tous été à l’école et vous savez fort bien que ces bancs du premier rang sont réservés aux étudiants de petite taille. A ce propos, il y avait une mésentente dans la classe, et j’en venais toujours aux mains avec les nabots. Mais du fait que je n’étais pas dépourvu, par nature, de méchanceté, les malheureux petits et les trapus me cédaient la place, de peur d’être tabassés après le cours. Mais ce n’était pas tout. Un jour, un drôle de prof fat me flanqua une bonne raclée, si fort qu’elle retentit dans la cour et parvint aux oreilles de mes camarades. Couvrant une oreille de ma main et foudroyé de douleur, j’entendis même le prof m’adresser quelques grossières injures et dire: Tu es aveugle ? Ou bien tu te crois sorti de la cuisse de Jupiter! Alors comme ça tu me croises dans la rue sans me saluer ?

Il s’avéra que quand le prof était passé à l’autre bout de la rue, je ne l’avais pas remarqué et du coup, je ne l’avais pas salué. Le vénérable professeur avais pris cet acte pour une marque d’indocilité et de fatuité et venait à présent de se venger en me corrigeant comme il se devait.

   A la maison également, j’avais ma part d’infortune. A table, lors du déjeuner ou pendant le dîner, souvent en me levant, faute de lunettes, je trébuchais contre un verre, une cuiller ou une cruche à eau, renversant l’eau ou brisant l’ustensile. Les miens se mettaient alors en rogne, ignorant que j’étais à moitié aveugle. Papa proférait des injures. Maman me tançait et disait :Tu ressembles à un chameau débridé; lourdaud, gauche et désordonné, tu ne regardes pas devant tes pieds. Et s’il y avait un gouffre devant toi et que tu risques d’y tomber ?!

   Malheureusement j’ignorais moi-même que j’étais à moitié aveugle. Je pensais que tout le monde voyait aussi bien que moi. Par conséquent je tolérais les insultes. Dans mon for intérieur je me blâmais, me conseillant moi-même de faire plus attention en marchant. Je me disais: Cela suffit ! Toujours quelque chose contre quoi trébucher, toujours une scène !Il y avait aussi d’autres accidents. Au foot, je ne faisais aucun progrès. Comme les autres, je levais le pied, visais le ballon, mais n’arrivais pas à le frapper. Je restais embarrassé et penaud devant les autres. Ils s’esclaffaient et je m’en offusquais.

une salle de spectacle

   La scène la plus douloureuse se produisit lors d’une soirée de spectacle. Luti Gholãm Hosseyn le prestidigitateur, venait d’arriver à Chirãz. Les gens, hommes, femmes et enfants, allaient par groupes au spectacle, pour assister à ses tours. Le salon du lycée de Chãpour faisait office de scène. Le pion me donna un ticket gratuit. Ceux parmi les étudiants qui détenaient les premières et secondes moyennes de la classe, recevaient un ticket gratuit. J’étais en extase, au septième ciel. Le soir, je me rendis au spectacle. Ma place était au fond de la salle. Je fixais la scène et scrutais tout avec attention. Le type sortit son machin et se mit à jouer. Tous mes voisins étaient charmés de ses tours. Tantôt ils étaient ébahis de stupeur, tantôt ils riaient et applaudissaient. J’eus beau plisser les yeux et me concentrer, je ne parvenais pas à voir clair. Des ombres passaient devant mes yeux sans que je pusse distinguer qui elles étaient et ce qu’elles faisaient. Désespéré et abattu, je les suivais. Je demandais à mon voisin : Qu’est-ce qu’il fait ?

Il ne me répondait pas, ou me disait: Tu es aveugle? Tu ne vois pas donc?

   Ce soir-là je sentis que je n’étais pas comme les autres. Mais je ne trouvais pas la faille. Seulement je sentis que quelque chose me manquait et puis, un chagrin m’envahit. Malheureusement, je n’eus droit à aucun égard. On imputait toutes ces négligences, résultat de ma myopie, à l’idée que j’étais un nul, que j’étais un jean-foutre, un vaurien. En cela je me faisais leur complice.

Source: www.teheran.ir

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